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domtom98845 2 mars 2009 10:56

Vous connaissez la fameuse phrase du général de Gaulle qui a précédé l’indépendance de l’Algérie : "je vous ai compris" et bien je crois que ces évènements ont fait comprendre à M.SARKOZY que les DOM devaient évoluer vers un statut d’autonomie identique à la Nouvelle Calédonie.
Cette proposition vient d’ailleurs d’être faite par Michel ROCARD himself, qui a négocié les accords de Nouméa qui ont mis fin à la guerre civiile.
M.ROCARD a surtout souligné l’aberration qui consiste à avoir un conseil général et un conseil régional dans chacun des 3 DOM des antilles guyane, ce qui est une source énorme de surcoût en terme de financement et de fonctionnaires payés avec 40%.
Autonomie cela veut dire une seule assemblée élue localement, appelée congrès et un gouvernement avec des membres chargés de secteurs assimilables à des ministres locaux, l’état ne conservant que les droits régaliens (maintien de l’ordre, armée,...) et l’éducation (en Calédonie à terme lycée et université).
Le territoire est donc libre de ses décisions financières et les transferts français sont limités au secteur ci dessus. Mais il y a un HIC....la Nouvelle Calédonie a une ressource propre : le nickel. La Martinique ou la Guadeloupe n’ont rien et ce n’est pas le rhum et les bananes qui vont leur permettre d’équilibrer leur budget.
Alors l’autonomie présentée comme la solution à tous les problèmes se traduira automatiquement par une baisse du niveau de vie, artificiellement créé par les transferts de l’état français, mais au moins cela permettra de responsabiliser les "doudous".
Quelle seront les autres conséquences :on verra s’accentuer ce que l’on appelle le syndrome des petites iles du pacifique (Samoa, Tongua..) ou de la Corse ; des jeunes jusqu’à 18 ans qui quittent ensuite le territoire pour aller étudier et travailler ailleurs et qui reviennent prendre leur retraite.
Sans parler des régimes de retraite et de couverture sociale qui sont autonomes et ne sont plus rattachés à la sécurité sociale ; en l’absence de recette propre cela signifie à terme baisse des prises en charge.
Le mauvais exemple de l’autonomisation : TAHITI : instabilité politque, clientélisme, gaspillage des sommes énormes versées après la fin des essais nucléaires de MURUORA, (hôpital surdimensionné dont le budget d’exploitation n’est pas financé...).
Entre ces deux extrêmes les Antilles sont elles assez mures politiquement pour construire leur autonomie ; il faudra aussi renouveler le personnel politique et ce n’est pas le poujadisme du LKP qui leur permettra d’évoluer.


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