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APOCALYPSE NOW 24 février 2009 15:53

Le 14 octobre 2001, alors que le lieu de l’explosion a été minutieusement ratissé par les experts, un CRS découvre un exploseur à condensateur près du cratère. L’engin est propre, presque neuf. La justice n’exclut pas que l’exploseur ait été posé là pour faire « diversion ».

Cette découverte va alimenter les rumeurs. D’autant que l’explosion survient 10 jours après les attentats de New York. Les policiers s’attaquent à la piste de l’attentat islamiste.

Au CHU Purpan, le médecin qui examine le corps d’Hassan Jandoubi, un sous-traitant mort dans l’explosion, découvre que la victime porte sous son pantalon de travail un short cousu à un slip, deux caleçons et un autre slip. Le médecin, qui pense à un kamikaze, rapporte les faits aux enquêteurs.

Nadia Mordjana, l’épouse d’Hassan Jandoubi, explique que son mari ne portait pas plusieurs sous-vêtements dans la perspective de se sacrifier dans un attentat, mais parce qu’il se trouvait trop maigre. Ses copains le surnommaient « Squelettor ».

Dans l’usine, le 20 septembre, Hassan Jandoubi et des intérimaires maghrébins ont une altercation avec des chauffeurs routiers. Le lendemain, peu avant l’explosion, l’un de ces intérimaires se fait menaçant à l’encontre des chauffeurs : « C’est une bonne journée, tu t’en rappelleras ».

Les enquêteurs poursuivent leurs investigations auprès des mouvements islamistes de la région. Sur l’autoroute A62, près de Valence d’Agen, le jour de l’explosion, les gendarmes interceptent une voiture, avec la lunette arrière explosée. Les passagers arrivent de Toulouse. Ils sont membres du Dawa El Tabligh, un mouvement islamique. S’ils ont quitté précipitamment Toulouse, c’est parce qu’ils ont eu peur de l’explosion, expliquent-ils.

Les Renseignements généraux signalent aussi le cas d’un sous-traitant, qui a quitté précipitamment l’usine peu de temps avant l’explosion : cet homme avait une gastro-entérite.

Un coup de fil à la police toulousaine signale l’arrivée récente en France, « pour tâter le terrain », d’un spécialiste en explosifs, issu du milieu islamiste algérien : dénonciation calomnieuse.

Du fond de sa grotte, Ben Laden n’a jamais revendiqué d’attentat à Toulouse. Mais Al Qaida est une nébuleuse, une « marque » de terrorisme, dont les cellules « dormantes » peuvent agir n’importe où.


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