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xavier 2 mars 2009 17:13

"Pierre Alessandri, en se dénonçant, s’expose à sérieusement aggraver ses conditions de détention."
Vous pensez vraiment que Pierre Alessandri puisse être le tireur ? Il n’est pas très grand, il n’est pas blond, et Marie-Ange Contart (qui n’a aucun intérêt dans l’affaire) ne l’a pas reconnu !

A part cela vous amalgamez des choses très différentes ; si je n’entends pas me faire le défenseur de Marion Lebbos et cie, pas plus que de la façon dont le président Wancogne conduit ce procès, je ne vois pas en quoi leurs errements amoindrissent les charges contre Yvan Colonna (charges dont, je le répète, je ne sais si elles font de lui un coupable).

Puisqu’il est question de Pierre Alessandri d’ailleurs, connaissez-vous ces lettres qu’il a écrites à Stéphane Colonna :
"“J’espère que cette épreuve n’a pas modifié ton amitié envers moi et ma famille et que tu jetteras un oeil sur Michèle et les enfants (…) Je sais que ça doit être difficile pour tes parents ainsi que pour les miens d’admettre certaines choses, mais il faut que tout le monde essaie de nous comprendre, c’est capital et vital pour nous”. (2 juin 99)

“ Pendant ma garde à vue, notre garde à vue, on s’est retrouvé dans la situation de faire un choix humain ou un choix militant. Le choix militant consistait à se taire et à laisser embarquer dans la galère toutes les femmes, les amis, qui n’avaient rien à y voir, toi y compris. Ou alors, faire un choix humain qui n’est pas bon pour nous, par rapport à ce qu’on risque, mais il fallait dégager tout le monde en avouant.

Tu peux me croire, c’est une épreuve terrible et je suis toujours en train de me demander si on a fait le bon choix : l’avenir nous le dira. Cet avenir, il passe par une prise de conscience des Corses. Je crois que nos actes ont amené tout le monde au pied du mur, j’espère que le bon sens l’emportera. (…)Je pense souvent à Yvan en me demandant s’il a fait le bon choix et quand je descends en promenade et que je vois l’état de la prison, les ordures accrochées aux poubelles, la crasse dans les douches, les morceaux de crépi qui me tombent dessus du plafond quand je dors, je me dis que peut-être, il est mieux là où il est, va savoir (…) J’espère que ton père a gardé le moral et la force de s’occuper des oliviers que vous avez plantés”. (25 juin 99)

Voilà deux lettres que Pierre Alessandri n’avait commes vous dites aucun intérêt à écrire mais qui suggèrent épouvantablement qu’Yvan Colonna était du commando.


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