A Cherbourg, on a choisi son camp, celui de Safa. Aujourd’hui encore, le mandat d’arrêt dont fait l’objet le Libanais n’empêche pas les émissaires officiels de la Défense ou de la Délégation à l’armement de faire le voyage de Beyrouth pour le rencontrer. C’est qu’à partir de Cherbourg Iskandar Safa développe un véritable pôle naval international. Outre une filiale britannique et un chantier (ADSB) aux Emirats, il vient de mettre la main, en Libye, où toute la flotte est à moderniser, sur le plus gros chantier naval, coupant l’herbe sous les pieds des Américains. Il s’intéresse maintenant au Brésil et à l’Asie, où il a conclu la vente de plusieurs petits sous-marins " humides ". Des bijoux de technologie destinés à convoyer des nageurs de combat poseurs de mines et qui seront fabriqués à Abou Dhabi.