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Sylvain Reboul Sylvain Reboul 9 mars 2009 16:16

Il est très significatif de constater, mariage ou pas, que vous ne compreniez pas que des couples dits homosexuels (la question de savoir si les soi-disant homosexuels existent hors du genre et du rôle social qui leur est attribué et qui est toujours susceptible d’évoluer comme le montre la remise en cause de l’ autorité paternelle traditionnelle au yeux du droit, dès lors que nous sommes tous, en tant qu’inividus, sexuellement différents est aussi une question que je laisse pour le moment de côté) sont déjà dans les faits dès lors que des milliers de femmes dites homosexuelles peuvent sans vous demander votre avis procréer tout en étant reconnues comme mères légitimes et tout en partageant la tâche éducative de leur enfants avec leurs partenaires femmes.

Mais alors que l’homosexualité féminine n’entraine dans les faits aucune interdiction possible de la soi-disant homoparentalité (que je conteste tout autant que l’homosexualité qui confond sans vergogne genre social, sexualité biologique et sexualité psychologique) , la dite homoexaulité masculine interdirait la dite homoparentalite. Serait-il démontré qu’elle serait plus pertubatrice du développement des enfants que la première ou que le simple divorce des parents dits hétéros ou que dans les familles monoparentales ?

Si cela n’est ni démontré, ni démontrable, un règle simpe s’impose en droit : celle qui nous interdits au no de l’universalité des droits dan une société libérale toute forme de discrimination entre les diverses formes de familles et des dites homoparentalités, au nom de l’égalité des droits et du respect des différences qui ne sont en rien démontrées plus dommageables que d’autres. Ou alors, pour être cohérent, il faudrait interdire l’homoparentalité féminine, en refusant aux femmes femmes vivant en couple avec d’autres femmes le droit d’éduquer leurs enfants , de même que le divorce et les familles monoparentales ou recomposées.

Je doute que vous alliez jusque là et je pense qu’il vous revient de vous mettre en cohérence avec vous même dans l’autre sens : rien ne vous autorise sur le plan philosophique à discriminer les dits homosexuels masculins au nom du prétendu intérêt des enfants, sauf à verser dans une pour le moins paradoxale vision de l’incapacité des hommes en général et des homosexuels masculins en particulier par rapport aux femmes et aux dites lesbiennes en particulier d’élever convenablement leurs enfants (vision que ne renieraient pas certaines féministes extrémistes)pour d’autres motifs) et à penser que le rôle positif d’un homme est naturellement ailleurs : dans l’exercice du pouvoir politique sur les femmes et sur les hommes, lissant aux femmes un pouvoir délégué ou second sur les enfants sous l’autorité ultime de l’homme sur sa femme.

Comme quoi le vieux fantasme aristotélicien de la nature différente et essentielle des hommes et des femmes déterminant leur rôle hiérarchique trouverait leur ultime refuge dans le refus de l’homoparentalité, particulièrement masculine : une femme qui joue à l’homme (au père) est certes détestable, mais un homme qui joue à la mère est méprisable...



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