La bonne question à se poser est : Pourquoi une telle situation au Antilles. Comme le fait remarquer Finael, le problème de l’esclavage n’a rien à voir la dedans. Cela fait 150 ans que cela n’existe plus.
En revanche, l’attitude colonialiste, qui consiste à vivre en prédateur sur une région, elle, perdure.
Les Antilles, c’est plus de 40% de fonctionnaires, donc de personnes ne créant aucune richesse et qui sont déconnectés des problèmes économiques.
Une économie entièrement sous controle car très fortement subvensionnée. Cela empèche grandement tout développement économique normal, sauf pour des grands groupes (qui eux, n’ont pas besoin de passer par cette phase très critique du démarrage d’une activité). Comment créer un petit business local si les activité concurrentes bénéficient d’aide diverses ?
Cela en est au point qu’alors que l’un des aliment de base est le poulet, il n’y a pas d’élevage de poulet !!!
Tout doit passer par la métropole : l’achat et la vente. Pas de commerce avec les pays voisins. L’Etat est omni-présent et controle tout.
Comme toujours, la solution est l’échange et l’ouverture, le démentellement des monopoles, le moins d’état.
Ce ne semble pas la voie prise. Augmenter de façon artificielle les salaires n’a jamais bénéficié à personne sur le moyen terme. le seul bénéficiaire est le démagogue. Le résultat sera un effondrement économique encore plus grand, plus de pauvreté, et, comme toujours, un appel encore plus pressant vers l’Etat qui est pourtant la cause originelle de cette situation.