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sisyphe sisyphe 12 mars 2009 13:48

Eh bien... que de bruit pour pas grand-chose...

François Bayrou est une homme du marécage politique français ; il a participé à plusieurs gouvernements de droite, puis a trouvé son "créneau" : une sorte de centrisme mou, pour recréer ce que Giscard avait fait, avec succès (pour lui)  ; la troisième voie ; ni trop à droite, ni trop à gauche. 

Bayrou ne serait, en aucun cas, l’homme capable de mener à bien les transformations nécessaires, urgentes, vitales, qu’exige la catastrophique situation mondiale ; il est un défenseur du libéralisme, du pseudo libre-échange ; ce serait petit rafistolage sur jambe de bois, et basta...

Comme le rappelle l’auteur, il est un défenseur de l’europe pro-atlantiste, pour l’essentiel. 

Maintenant, ses critiques anti-sarkozyennes sont, évidemment, tout à fait justifiées, mais il ne fait, en cela, qu’exprimer ce que pensent maintenant une très grosse majorité de français ; bon, rendons lui grâce de le faire publiquement, et accordons lui le bénéfice de le dire sincèrement, mais cela sert, évidemment, sa stratégie. 

Bref, il ne mérite ni tant d’honneur, ni tant d’indignité ; mais ce qui est sur, c’est qu’il ne serait, en aucun cas, capable de mener à bien le changement radical que nécessite la situation française, européenne, et mondiale.
D’ailleurs, avec qui ? 
Car il ne saurait s’agir, bien sur, de remplacer un petit autocrate vendu aux puissances de l’argent, par un autre homme pseudo-providentiel ;ce n’est pas une question d’hommes, mais de programme, et de volonté et de forces politiques. 
Or, malheureusement, AUCUNE des forces politiques majeures, en France, ou en Europe (a fortiori encore moins aux Etats-Unis), ne propose un programme à la hauteur des enjeux cruciaux de ce début de XXIème siècle ; à savoir l’abolition du capitalisme ultra-libéral, et la refondation complète du système économique et financier mondial. 

Alors, UMP, PS, Modem ; Sarko, Bayrou ... bof ; de la bouillie pour les requins de la finance et les banksters, qui s’en frisent déjà les moustaches... 

Et, personnellement, je préfererais une crise et des troubles sociaux généralisés, importants, décisifs, à un énième replatrage qui fera ressurgir, demain, avec plus de drames encore, les problèmes d’aujourd’hui nettement aggravés. 

Le temps n’est plus aux demi- mesures : il est à sauver ce qui peut encore l’être, et tous les moyens le permettant seront les bons. 


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