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En réponse à :


claude claude 23 mars 2009 18:35

@ 							par balao 							 														 (IP:xxx.x14.249.22) le 22 mars 2009 à 13H27 							 							

j’aimerais bien que vous citiez vos sources. quand on affirme quelque chose, on cite les références !

si l’ouganda est le bon élève de l’afrique, c’est tout simplement parce que le gouvernement a pris la mesure du problème, en instaurant une politique d’information, de prévention et d’éducation sexuelle, tout en distribuant des préservatifs :

  • "Les bons élèves africains de la lutte contre le Sida 	
    L’Ouganda et le Sénégal font barrage à la maladie 	

    	L’Ouganda et le Sénégal sont les exemples à suivre, pour le continent africain, en matière de lutte contre le Sida. Les deux pays ont très tôt compris le danger représenté par le virus, au début des années 1980, et ont engagé une politique volontariste de sensibilisation et de prévention. Leurs résultats sont aujourd’hui unanimement salués.(...)
  • L’Ouganda, qui constitue peut-être l’exemple le plus spectaculaire, a tout de suite compris la gravité de la maladie et s’est résolument engagé à la combattre. Dès que les premiers cas de VIH/Sida sont apparus dans ce pays, les pouvoirs publics ont organisé sans tarder une campagne de sensibilisation d’une rare franchise, visant à informer le public ougandais des moyens de transmission de la maladie. Des affiches ont été conçues à cet effet et placées un peu partout. La radio a diffusé d’innombrables messages pertinents. « Partez du principe que tout le monde est porteur du virus » : tel était le conseil d’un message radiophonique entendu à longueur de journée.
  • En Ouganda, la maladie a fait ses premières victimes au milieu des années 70 sur les rives du lac Victoria. On parlait à l’époque d’une maladie dont les victimes maigrissaient et s’atrophiaient. Le premier diagnostic officiel a eu lieu en 1984. Le président Yoweri Museveni a reconnu la gravité du problème peu de temps après son arrivée au pouvoir, en 1986. Bien que les services de santé et l’infrastructure du pays aient été ravagés par 15 ans de guerre civile, son gouvernement a créé cette année-là un comité national de prévention du Sida. M. Museveni a ainsi joué un rôle de premier plan dans la campagne de lutte contre le Sida.
  • Evolution des mœurs
  • En 1991, cette campagne s’est intensifiée dans plusieurs secteurs et par de multiples moyens : distributions de préservatifs, tests de séropositivité sur la base du volontariat, services d’orientation et de soutien, affiches et messages radiophoniques anti-Sida, pièces de théâtre et séminaires en plein air sur l’éducation sexuelle. En faisant œuvre de pionnier dans la lutte contre le Sida, l’Ouganda a fait évoluer les mœurs sociales : l’âge des premières relations sexuelles a reculé chez les adolescents - seuls 20 % des filles et des garçons de 15 à 19 ans déclaraient ne pas avoir eu de relations sexuelles en 1990, ils étaient à 50 % en 1995, les relations sexuelles sans lendemain sont moins fréquentes - 60 % des personnes interrogées déclarent n’avoir qu’un seul partenaire sexuel, ils étaient majoritaire à en avoir plusieurs en 1989 - et les adultes célibataires pratiquent la continence. De plus en plus d’hommes et de femmes de tout âge utilisent maintenant des préservatifs - 36 % des garçons et 25 % des filles adolescents les utilisent, contre 15 % et 7 % en 1989, et 31 % des hommes et 19 % des femmes adultes âgés de 25 à 39 ans, contre 11 % et 3 % en 1989. Ce qui était impensable auparavant. Et dans un pays où, par le passé, les parents ne parlaient pas de sexualité avec leurs enfants, le sexe et le Sida sont presque devenus des sujets de conversation ordinaires dans tout l’Ouganda.[...]
  • Le Sénégal fait appel aux chefs religieux
  • Le Sénégal n’a que 9 millions d’habitants et des taux de prévalence du Sida beaucoup plus bas que l’Ouganda. Les pouvoirs publics ont pourtant organisé une campagne d’éducation et de sensibilisation dès les premiers cas recensés. Des messages ont ainsi été diffusés dans les médias afin de réduire les comportements sexuels à risque et de promouvoir l’usage des préservatifs. Avec l’appui de donateurs et d’organisations non gouvernementales, le Sénégal a établi des services adéquats en matière de Sida/MST. Le Sénégal a également fait participer ses chefs religieux à la lutte contre le Sida. Les pouvoirs publics ont ainsi organisé fin 1995 et en 1996 deux conférences nationales sur la prévention du Sida, au cours desquelles les chefs islamiques et chrétiens ont approfondi leurs connaissances sur le virus et défini le rôle et les responsabilités qu’il leur fallait assumer dans le domaine de la prévention. Cela ne s’était jamais vu en Afrique. Au Kenya, par exemple, certains chefs religieux s’opposent fermement à l’utilisation des préservatifs et à l’éducation sexuelle. [...]"

voir aussi :

  • SANTE-BOTSWANA  : La prévalence du VIH reste élevée - Sello Motseta : "(...)Selon l’Enquête du Botswana sur l’impact du SIDA (BAIS) en 2004, 76 pour cent de jeunes adultes âgés de 15 à 24 ans ont reconnu avoir des rapports sexuels avec un(e) partenaire sexuel(le) non-marié(e), non-cohabitant(e) dans les 12 derniers mois. Cette étude a constaté également que le nombre de jeunes ayant des rapports sexuels non-protégés après avoir consommé de l’alcool a presque triplé, de cinq pour cent 2002 à 14,7 pour cent en 2007. (...)"
  • Difficile pour une femme de se protéger de l’infection
    (...) Deux raisons expliquent qu’en Afrique, l’infection VIH soit plus répandue chez les femmes que chez les
    hommes : leur plus grande vulnérabilité biologique, et, vaginales. (...) le risque d’infection par le VIH est accru à cela s’ajoutent les difficultés pour les femmes de se protéger contre une possible infection. Même dans le cadre d’une relation stable, prémaritale ou maritale, les études sur les comportements sexuels dans différents pays africains montrent la très forte réticence des hommes comme des femmes à utiliser des préservatifs.
    Ceux-ci sont en effet associés à l’idée de relation occasionnelle (en partie à cause des premières campagnes visant à promouvoir son utilisation). Les proposer dans son couple revient donc soit à professer son infidélité, soit à faire preuve de défiance envers son partenaire.
    (...)
    Les femmes sont de plus en plus conscientes de cette menace. Pour éviter que le mari n’aille « voir
    ailleurs », de plus en plus d’entre elles réduisent ou suppriment la période traditionnelle d’abstinence sexuelle après une naissance qui, dans certaines populations, dure près d’un an, voire jusqu’au sevrage de l’enfant. Au Nigeria et en Côte d’Ivoire, des enquêtes ont par ailleurs montré que les femmes abordent fréquemment avec leur conjoint la question des relations extraconjugales, lui enjoignant de se protéger, de ne pas « faire entrer la maladie dans la maison ».
    (...)
bref, vous écrivez sans savoir... comme un certain benoit xvi !!! smiley




 


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