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jps jps 26 mars 2009 13:48
Dans son discours du 24 mars 2009 Saint-Quentin dans l’Aisne, Sarkozy confond réforme et entreprise de démolition : Institutions, santé, éducation, médias, justice, etc… Et où sont les résultats tenant à la sécurité ? En ce domaine, l’inaction est cachée par la gesticulation.
Sarkozy affirme ne laisser « personne au bord du chemin ». Et la franchise médicale c’est pire que laisser les personnes au bord du chemin. C’est les enfoncer ! Qu’en pensent les salariés de l’usine de Gandrange (groupe Mittal) qu’il a laissé choir après de fausses promesses ?
Sarkozy clame « j’ai la responsabilité de ceux qui ne défilent pas ». Quelle responsabilité ? Par ailleurs 74% des français ont soutenu la grève du 19 mars 09. Sarkozy en reste à sa doctrine « j’écoute mais je n’en tiens pas compte » prononcée le 20 janvier 2009.
 
Il dit ne pas augmenter les impôts mais c’est un mensonge éhonté car il a créé la taxe sur les nuits d’hôtel, la taxe sur le poisson, la taxe sur l’internet et les télécoms, la taxe sur les ordinateurs et les clés USB, le Malus automobile, super-vignette sur les médicaments, la facturation de l’envoi des cartes grises à domicile, etc… la liste n’est pas exhaustive. Plus il parle, plus il ment. C’est une constance chez lui.
Il souligne sa volonté de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux. Mais le manque d’effectif nuit à l’efficacité des organismes, notamment de contrôle et qui seront les commissaires à la réindustrialisation ? Cette volonté ne s’applique pas aux hauts fonctionnaires ?
 
Au sujet des bonus et des stock-options « ce n’est pas responsable et ce n’est pas honnêtes » mais est ce responsable et honnête de tripler son indemnité de Président de la République sans avoir commencé à faire ses preuves. Bel exemple ! Les gens malhonnêtes doivent être appréhender, non ?
Il serait bon de rappeler à sarkozy ses engagements lors de la campagne présidentielle. « Si je suis élu président de la République, je ferai voter dès l’été 2007 une loi qui interdira la pratique détestable des golden parachutes, parce que c’est contraire aux valeurs qui sont les miennes. » (Réunion publique Marseille du 19/04/07)
 
Il s’est contredit, tout d’abord dans les faits « Jamais, jamais je ne dirai : je ne peux rien ! » s’est-il époumoné. Il n’a pourtant annoncé aucun texte de loi pour encadrer les stock-options, parachutes dorés et autres primes, et, ensuite par la discordance des propos, il a reconnu que l’Etat ne pourrait pas empêcher toutes les fermetures d’usines. « L’Etat ne peut pas sauver toutes les entreprises »,
 
Sarkozy traîne des pieds pour légiférer en la matière, attendant que l’orage soit passé et espérant que ce sujet ne sera plus d’actualité. Ceci étant, libération révèle ce 25 mars 2009 une nouvelle affaire de bonus astronomiques versés à des dirigeants d’entreprises aidées par l’Etat. Des cadres dirigeants de Cheuvreux, (en janvier 2009, le chiffre d’affaires de cette filiale est en baisse de 40 % par rapport à janvier 2008) filiale en courtage (vente et achat de titres financiers) du Crédit agricole, s’apprêtent à toucher une enveloppe de 51 millions d’euros de bonus, alors que la direction a décidé de supprimer 75 emplois.
 
sarkosy ne veut pas revenir sur son bouclier fiscal et lagarde argumente en s’appuyant sur le retour de certains expatriés. Seulement on peut faire dire tout et n’importe quoi aux chiffres. 20 expatriés fiscaux de plus sont revenus en France (246 expatriés fiscaux sont revenus en France en 2007 quand 226 étaient rentrés en 2006) et 124 de moins sont partis de France (719 contribuables redevables de l’impôt sur la fortune (ISF) étaient partis à l’étranger en 2007, contre 843 en 2006 ) sauf qu’elle oublie de préciser que par rapport à 2005 cela fait toujours 70 de plus qui ont quitté la France car, cette année là, 649 contribuables assujettis à l’ISF s’étaient installés à l’étranger.
Où est l’efficacité de ce bouclier fiscal ? « Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) a évalué à 17,6 millions la perte de produit d’impôt sur la fortune (ISF) liée aux départs de contribuables alors que le bouclier fiscal, censé éviter des exils fiscaux, coûte 458 millions », comme le dit le président de la commission des finances.

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