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Dolores 29 mars 2009 20:22

@ Vogelsong

J’ai apprécié votre article.

En réalité, et depuis pas mal de temps, les mandats ne sont que des chèques en blanc.

L’élection des soi-disant représentants du peuple est une grosse farce dont nous sommes les dindons !
Nous n’avons pas de choix véritables depuis que nous nous dirigeons vers un bi-partisme de fait.

Il n’est pas nécessaire de revenir sur l’idéologie de la droite, depuis 2 ans elle nous montre ce qu’elle sait faire. Dans le peuple, elle n’attire pas une grande sympatie actuellement. Et nous savons pour qui elle
roule !
La gauche n’est plus à gauche depuis qu’elle a accepté l’économie de marché ultra libérale et qu’elle a aussi abandonné "la lutte des classes". Bien souvent elle penche à droite !
L’ensemble des politiciens - droite et gauche confondues - a formé une caste qui reste en circuit fermé et qui n’a plus rien a voir avec le peuple qu’il ignore et remplace par des notions abstraites de statistiques, de graphiques et de sondages.
Cette caste ne représente pas nos idées ou nos idéaux mais les siens. Idéologie de gens nantis (je n’ai jamais entendu parlé de "représentants" qui se seraient appauvris en exerçant leur mandat) qui se sentent à l’abri des décisions qu’ils prennent pour 98% de la population. Nous savons bien que leurs promesses ne sont que du vent.
Quand on est appelé à voter pour les élire, on sait qu’ils ne nous représenteront pas et que chacun d’entre nous vote pour celui qu’il pense être "le moins pire" au regard de ses opinions.

Pour être vraiment représentés, il faudrait trouver le moyen de contraindre tout ce beau monde à respecter le peuple en se penchant sur ses espérances. Problème : ce sont eux qui légifèrent !

Pourquoi les politiciens provoqueraient-ils des élections législatives aujourd’hui ?
Ils ont vérouillé toutes les clés du pouvoir : le parlement, le sénat, le conseil consitutionnel, les médias, etc...
Ils ne vont certainement pas se tirer une balle dans le pied au risque de perdre. Ils vont donc continuer à conforter les positions de leurs "amis" ultra libéraux richissimes.
Pour éviter une révolte populaire contre cette politique, on accorde deci delà quelques minuscules miettes aux plus démunis pour les maintenir dans le calme.

Qu’il s’agisse de l’affaire Pérol ou du traité de Lisbonne, Naboléon s’assied sur les lois et sur le vote des français (avec le soutien des socialistes pour le traité), on voit bien que nous basculons dans une dictature.
C’est un abus de pouvoir dû à un parlement godillot et à une "opposition" qui ne proteste que de façon inaudible. On pourrait même parler de haute trahison envers le peuple pour le non respect d’un vote si nous étions en démocratie.
Jamais le peuple n’a été aussi totalement ignoré et méprisé.
Ils est composé de feignants qu’il faut contraindre à accepter n’importe quel travail, à n’importe quel prix et n’importe où ; d’imbéciles qui votent "non" au lieu de "oui", de débiles mentaux qui ne comprennent rien à ce que l’on leur demande de voter et qui confondent l’ objet du vote.
On endort les gens pour parer à toute velléité de révolte violente, la police est omniprésente et les caméras nous surveillent.
Bref, on ne lui demande que la soumission aux décisions que l’on prend pour lui.

On dit que le pouvoir rend fou !
C’est sûrement vrai pour les petits esprits qui cherchent la gloriole avec le sentiment de domination et l’ivresse que procure son exercice. La gesticulation leur fait croire, à eux-même seulement et à leurs "serviteurs" obséquieux ; qu’ils sont incomparables !
Les médias y aident bien !

L’opposition n’est que de pure forme : beaucoup, quand ils parlent individuellement, sont plutôt d’accord avec le pouvoir en place. On pourrait croire qu’ils accepteraient volontiers d’ y participer et qu’il ne leur en coûterait pas beaucoup d’abandonner leurs idées au profit du pouvoir.
Il n’ y a pas d’hommes politiques, il n’ existe que de politiciens tous sortis du même moule.
Le PS représente de moins en moins de citoyens car il ne défend plus son électorat traditionnel. Il est devenu un parti de droite qui défend à travers l’ Europe l’ultra libéralisme économique et qui a abandonné la lutte des classes alors que la bataille fait rage. Il est aussi arrogant envers le peuple que l’est la droite.
Il a le défaut de tous les politiciens : ils vivent pour se faire élire et non pour défendre des idées, ils ne sont capables que de "gérer" le présent et pas très bien, ils sont incapables d’imaginer un futur différent et d’avoir des projets.
Même s’ils s’en gargarisent, ils ne servent ni l’Etat, ni la France ni ses citoyens, ils se servent eux-même.

 Nous ne sommes pas sortis de l’auberge.










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