@ Ph. Renève :
Ce n’est pas contradictoire !
Je dis que la question de la finalité de l’univers est une question non-décidable scientifiquement. Elle est donc laissée au libre choix de chacun, ce qui ne veut pas dire qu’elle doit être exclue du discours scientifique (comme c’est en général le cas actuellement).
L’établissement des principes de la logique (des logiques, faut-il dire aujourd’hui) échappe au système de cette logique (principe d’incomplétude).
Ainsi, celui qui pense que l’univers a une finalité est légitimé, tout comme celui qui pense qu’il n’en a pas, pour bâtir sa logique sur cette hypothèse, comme base de sa recherche, y compris scientifique. Les deux visions sont tout aussi valables pour concourir côte à côte.
Alors qu’actuellement, seule la vision matérialiste (hasard + nécessité) est tolérée.
Personnellement, je pense que l’univers a une finalité : faire émerger un être qui peut lui-même choisir sa finalité...