"Supposons que vous m’ayez entendu. Si ce que je viens de relater a eu quelques résonances avec votre propre expérience, si nous partageons une même vue de la situation actuelle, c’est-à-dire, l’idée que l’humanité puisse être en danger de destruction ou d’autodestruction et si vous consentez à l’idée que le ciel puisse nous avertir de l’imminence de ce danger, la question à se poser pourrait alors être :
1. à quoi nous préparer ?
2.
comment nous préparer ?«
Cela résonne beaucoup avec ma propre expérience, sauf que en ce qui me concerne, si l’humanité est effectivement en danger de destruction ou d’autodestruction, je crois qu’il y en a Un dans sa Trinité qui ne va pas rester sans rien faire et se tourner les pouces... Car enfin, on parle de sa Création...
Tout cela est en relation avec la souffrance... et l’Amour.
C’est l’homme qui crée le mal, Dieu permet cela car Il nous a créé
libres (c’est répété et répété dans les écritures, les anciennes et les nouvelles depuis l’aube des Temps) (et la plus grand preuve d’amour qu’il puisse y avoir avec le fait qu’Il a sacrifié son Fils pour nous). Dieu est l’amour fait essence. La douleur, la souffrance, les maladies, les atrocités physiques, mentales, psychiques
ne peuvent pas venir de Lui. Puisque sa création est un acte d’amour.
Ce qui manque dans votre analyse (si je peux me permettre) c’est la question de l’amour...
Prenons l’amour d’un père ou d’une mère pour un enfant :
Vont-ils l’enchaîner au radiateur de sa chambre parce que celui-ci (avec sa poussée de boutons et d’hormones) veut absolument sortir avec des gens peu fréquentables... En lui disant je fais cela parce que je t’aime et que je ne peux pas te laisser faire ça ? Car, en réfléchissant, cela serait un acte d’une part violent d’autre part, égoïste... Hé oui égoïste, car contraire à l’être libre qu’il ont fait naître...
Non, si ce sont des parents équilibrés et réellement aimant, ils ne pourront pas faire cela. Ils vont souffrir attendre anxieusement car ils savent au fond d’eux que cela est un mal... »nécessaire« .
Comme un père, car c’est notre Père ( »abba" : papa en hébreux, donc très mal traduit) à tous, Dieu attend, il attend notre choix... car Il est l’antithèse du dictateur (n’en déplaisent aux jansénistes de tous poils, chrétiens, juifs, ou musulmans). Il attend anxieusement, douloureusement.
Malheureusement depuis la Chute, l’homme ne revient de ses errances que par la souffrance (qui le fait mûrir).
Vous êtes psychologue : je suis persuadée que vous voyez ce que je veux dire.
Et comme un père, Dieu punit.
Et comme un père ou une mère, Dieu punit avec toute la douleur que cela suppose pour des parents de punir.
Je dirais même que suivant le pourquoi de la punition, c’est un déchirement de punir. C’est mon expérience de mère qui me le fait dire.
Avez-vous de enfants ?
« Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ;
car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés ». St Jean, Apôtre de la Lumière.
Je crois aussi que quelque chose est en route. Mais que c’est Dieu qui va intervenir, car il veut que nous soyons sauvé. Donc, Il doit se faire connaître pour nous permettre de revenir à Lui (puisque nous avons décidé de vivre sans Lui, de nier son existence, même quand son Existence apparaît comme évidente).
Je crois que la fin des temps (et non pas la fin du monde) est en cours...
La Terre doit vivre sa Passion, comme le Christ. Tout passe par la Passion du Christ. pour que tout soit ressucité.
A condition de se repentir et de demander pardon.
Demander pardon, ce n’est pas s’abaisser, c’est prendre conscience que l’on a fait du mal à l’autre et le rendre du coup, aussi important que soi-même.
La psychanalyse nomme le mal que l’on a reçut, ou que l’on a fait et permet une prise de distance avec les évènements.
Le pardon le fait vivre dans une dimension qui n’a rien à voir avec du sadomasochisme, car elle permet de comprendre en quoi on nous fait du mal ou en quoi on l’a fait. Et ce n’est qu’à partir de là, que l’on peut réparer de façon profonde les dégâts, dans son être, d’une part et dans l’Autre, d’autre part.
Les appels de Marie au repentir (car son message n’est pas tant une annonce apocalyptique qu’un appel pressant au repentir)... du marketing ?
Ce n’est qu’une vision cynique, ignorante (ce qui est un comble pour des personnes qui s’imaginent être des puits de science), méprisante, pitoyable de la condition humaine et de la grandeur humaine. C’est une vision qui ne vient pas du coeur.
« C’est quand je suis faible que je deviens fort ». Saint Paul, ex-persécuteur du Christ.
Bien à vous.