Vous avez raison si vous êtes au
courant qu’il va y avoir violence, beaucoup moins si vous filmez sans
savoir qu’il va y avoir violence.
Mais l’article de loi en
question ne fait pas discernement à ce sujet.
Je vous retourne donc la question :
« si c’est votre conjoint, votre fille ou votre fils qui est
victime de violences et que je viens avec le film vous le montrer,
vous me remerciez de pouvoir vous aider à identifier les auteurs
non ? ».
Mais bien sûr la première question
qui me viendrait à l’esprit est « est-ce que le vidéaste
pouvait intervenir pour éviter l’agression sans se mettre lui même
en danger ? ».
Et c’est bien la réponse à cette
dernière question qui normalement rentre dans le cadre de « non
assistance à personne en danger ».
L’article pose ici la question : qui cherche à se protéger avec cette loi ? Veut-on éliminer indirectement les témoins potentiels de délits ?