1/
Dans les cas de viols extra familiaux, l’enfant victime est plaint, soigné, entouré, toute la famille se retourne contre le violeur, va en justice.
en cas d’inceste, les personnes censées protéger l’enfant sont les agresseurs : l’enfant n’est ni secouru ni plaint, et ce n’est pas l’agresseur qui va aller en justice pour poser plainte. en fait dans les cas d’inceste c’est la victime qui est rejetée et pas l’agresseur, et la famille fait taire l’enfant dans la plupart des cas. Dans les cas d’inceste, c’est le plus souvent toute la famille qui est déficiente, dysfonctionnelle.
toutes ces raisons font qu’un viol incestueux est encore plus difficile à gérer pour la victime qu’un viol commis par une personne extérieure à la famille.
2/
au niveau pénal, le viol se définit comme une agression sexuelle
avec pénétration
commise par violence, contrainte, menace ou surprise.
Or quand c’est un parent , il n’y a le plus souvent ni violence, ni contrainte, ni menace ni surprise : les incestes durent des années contrairement aux viols extra familiaux, donc pas de surprise, les enfants ne peuvent s’opposer à leur parent
agresseur en raison du lien familial, donc souvent aucune violence menace ni contrainte apparentes. Les juges ne peuvent donc qualifier les faits en viols ! la nouvelle qualification de viol incestueux impliquerait que les juges n’ont pas à prouver le non consentement de l’enfant
il faut donc spécifiquement inscrire l’inceste dans le code pénal, pour que les viols incestueux cessent d’être déqualifiés en agression ou atteinte sexuelle, ce qui est une pratique complètement illégale mais très fréquente actuellement.
cette pratique permet en plus aux agresseurs de s’en tirer à très bon compte, car les peines sont plus légères en correctionnelle.
voici quelques unes des spécificités des viols incestueux par rapport au viol non incestueux, qui font que l’insertion de l’inceste dans le code pénal sera une bénédiction pour les victimes.