Le deuxième paragraphe n’a ni queue ni tête. Il est faux de dire que ce gagne l’un, l’autre le perd. Ceci n’est que la vue étriquée du trader, elle-même fausse dés le départ car elle fait abstraction de la création de richesse (de « valeur » pour le trader).
On échange son travail contre un salaire. l’entreprise fait des bénéfice et l’employé gagne sa croûte. Tout le monde est content. Les problèmes commencent quand le gâteau rétrécit, mais là encore ce qui est gagné par l’un n’est pas nécessairement perdu par les autres.
Le véritable problème est quand on fait sauter les cloisons du bassin de telle sorte que la règle du jeu devient dissymétrique. Quand les députés mettent en concurrence les travailleurs et entreprises français avec ceux du tiers-monde et qu’en même temps ils imposent aux entreprises françaises des coûts sociaux bien plus élevés que ceux des entreprises du tiers-monde alors oui, on se fait voler sur toute la ligne mais c’est un autre sujet.