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floyd floyd 27 avril 2009 12:36

L’argument des alarmistes, c’est de dire que nous n’avons jamais connu un changement aussi rapide. Hors le passé nous montrent que nous avons connu des changements climatiques sur plusieurs décennies bien plus importants.


Voici un extrait du livre de André Legendre, ’Lhomme est-il responsable du réchauffement climatique ?’ :

Chapitre 5 - Les températures du passé
« Homo sapiens a donc subi à deux reprises des écarts de la température moyenne d’une amplitude supérieure à 10 C. Certains penseront que ce constat n’est qu’une caricature et qu’Homo sapiens n’a en réalité connu de telles variations de température qu’au long de nombreuses générations successives. Ils auraient tort. L’enregistrement GRIP (Greenland Ice Core Project) réalisé au sommet de la calotte groenlandaise confirme ces évolutions très rapides. C’est ainsi que la transition entre le Dryas récent (il y a environ 12 000 ans), période de froid intense s’étendant sur plus de mille ans, et le climat actuel s’est traduite par un réchauffement de 7 C en 50 ans. La dernière période glaciaire a, d’autre part, été marqué par des événement rapides dits de Dansgaard-Oescher (21 en 60 000 ans), découverts il y a une dizaine d’années dans le forage de Dye 3 (Groenland Sud). Ils se traduisent par un réchauffement important (de l’ordre de 5 à 10 C), qui survient en quelques décennies. Réchauffement suivi d’un refroidissement progressif en 1000 à 2000 ans. Cette pseudo périodicité de 1000 à 2000 ans semble d’ailleurs se poursuivre jusqu’ala période actuelle. L’existence et les caractéristiques de ces événements révélés par le forage Dye 3 sont confirmés par les enregistrements du forage GRIP (Sommet de la calotte groenlandaise), prouvant ainsi qu’ils ne représentent pas des phénonèmes locaux mais constituent bien des évènements communs à tout l’inlandsis groenlandais. Une vingtaine d’interstades de ce type, d’une durée comprise en 500 et 200 ans, ont été répertoriés durant l’épisode froid. La structure de ces interstades se compare à celle d’évènements rapides, récemment mis en évidence dans des sédiments marins de l’Atlantique Nord. Ces derniers sont associés à une série de dépôts au fond des mars, au large de la Norvège, dits de Heinrinch, dont la présence est attribué à la décharge massive d’icebergs provenant des grandes calottes de l’hémisphère Nord. Ces événements de Heinrich, dont la périodicité semble être de 5 à 10 0000 ans, sont liés à des périodes plus froides de 3 à 6 C qui auraient duré de 1500 à 2000 années.
Au cours du dernier interglaciaire (Eémien), homo à connu un climat légérement plus chaud en moyenne que le climat actuel, mais qui présente une variabilité de l’enregistrement isotopique tout à fait inanttendure. Durant cette période Homo subit des épisodes chauds (jusqu’a 4 C de plus que le climate d’aujourd’hui, avec un niveau des mers pouvant être supérieur de 6 mètres à l’actuel), interrompus par des excursions froides des conditions intermédiaires entre le climat actuel et une époque glaciaire. Ces transitions sont très rapides (quelques dizaines d’années) et suivant le cas, les conditions froides (changement de températures associés de l’ordre de plus degrés centigrades) persistent entre 70 ans et 5000 ans.
Ainsi jusqu’au début de l’interglaciaire durant lequel nous vivons actuellement, Homo sapiens à vu se succéder de très nombreux »changements abrupts« du climat, comportant une variation de plus degrés centigrades en quelques dizaines d’années. »

Alors arrêtons de faire croire que le climat à été stable dans le passé et que c’est la fin du monde parce que depuis la sortie du petit âge glaciaire, les températures ont augmenté en moyenne de 0,6 C !!

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