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JONAS JONAS 5 mai 2009 10:58

@ Kalki  :

Je trouve votre commentaire excellent.

Je suis contre toutes formes de robotisation de l’homme. Chez nous la question ne se pose pas, l’initiative est privilégiée, grâce à la formation et la confiance règne, la sécurité de chacun dépendant de l’application des autres dans leurs taches.

Ce n’est que dans le cas où la vie des personnes est en danger, que nous dépassons les temps d’efficacités de nos hommes, car si un seul flanche, nous ne sommes plus crédibles pour secourir et tous nos hommes sont en danger.

La surexploitation est un mauvais calcul, car elle affecte la sécurité et le rendement, à cause de l’épuisement.

Vous stigmatisez le capitalisme, mais, si l’on relativise, on en revient au débat de l’exploitation de l’homme par l’homme, ou par un système, comme le socialisme ou le communisme «  La jungle ou la cage  !  ».

Nous sommes tous des prédateurs plus ou moins gourmands, il est donc très difficile d’établir une égalité entre les hommes, lorsqu’il s’agit de faire exécuter un travail.
Certains seront enthousiastes d’autres blasés et cela parfois en fonction des jours, de la fatigue et de l’humeur.

Le travail devrait se faire avec amour, avec pour récompense la satisfaction dans le résultat de l’œuvre accomplie, mais, je reconnais volontiers, qu’empiler des caisses ou de charger un camion n’est pas passionnant et ce type de travail est beaucoup plus courant, que celui de bijoutier, ébéniste ou architecte.

Nous sommes entrés dans un cycle infernal, à cause du nombre. L’exemple de l’agriculture est pratique, d’une agriculture harmonieuse, nous sommes passés à une agriculture industrielle  ! La production prime sur la qualité, les tomates sont devenues des balles de tennis, comme les œufs des balles de golf, à cause du transport, de la conservation, etc.

J’ai des enfants et j’ai bien peur que notre aventure ne se termine mal à cause de la prédation et du nombre, la terre est comme un gâteau, au plus nous serons nombreux, au plus les parts seront minces, jusqu’au moment fatidique ou les parts ne seront plus à même de nourrir chacun d’entre nous.

Je crois que nous avons de nombreux points communs et comme dit le Tao  :

«  Il vaut mieux faire la cuisine avec une âme de Saint, que de faire le Saint avec une âme de cuisinier…  !  »

En conclusion  : Confucius  : «  On ne peut pas toujours rester sur la pointe des pieds  ».

Bonne journée et à +

 

 

 

 


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