• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Reinette Reinette 9 mai 2009 20:59



Ce n’est – vraiment - qu’un début

« La crise financière n’est pas la crise du capitalisme. C’est la crise d’un système qui s’est éloigné des valeurs les plus fondamentales du capitalisme, qui a, en quelque sorte, trahi l’esprit du capitalisme. Je veux le dire aux Français : l’anticapitalisme n’offre aucune solution à la crise actuelle », martelait Sarkozy dans son discours de Toulon.

Le message est clair : l’anticapitalisme, voilà l’ennemi !

Sarkozy y est revenu, lors de son intervention au colloque sur la refondation du capitalisme, organisé à son initiative le 8 janvier 2009 par le Secrétariat d’Etat à la prospective : « La crise du capitalisme financier n’est pas celle du capitalisme. Elle n’appelle pas la destruction du capitalisme, qui serait une catastrophe, mais sa moralisation ». 

Il a reçu en la circonstance le vigoureux renfort de Michel Rocard : « Il faut commencer par cela : nous voulons sauver le capitalisme. »

Ces déclarations de guerre sociale tracent une ligne de front entre deux camps :

- Discuter entre possédants des moyens refonder, réinventer, moraliser le capitalisme,
- ou bien lutter avec les exploités et les dépossédés pour le renverser : il faut choisir.

Personne ne saurait prédire le futur. Du moins existe-t-il un fil conducteur. Ce sont bien deux logiques de classes qui s’affrontent :
- celle du profit à tout prix, du calcul égoïste, de la propriété privée, de l’inégalité, de la concurrence de tous contre tous, 
- et celle du service public, des biens communs de l’humanité, de l’appropriation sociale, de l’égalité et de la solidarité.



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès