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Naja Naja 29 mai 2009 15:30

Bonjour,

Merci à l’auteur pour cet article.

@ Goldy,

Je suis à la recherche de vos contre arguments...

Le laïus sur la victimisation et la justice basée sur l’émotion est classique. Et comme à chaque fois, il ne constitue qu’une déclamation servie d’une façon que je commence à penser réflexe à la mention du mot victime.
Que dénoncez-vous précisément par là dans l’article de Laurence ? Sur quoi se base votre accusation de victimisation ici ? Avez-vous ne serait-ce que réfléchi au sens que vous donnez aux termes de « victimisation » et de « justice basée sur l’émotion » ? Si oui, je serais vraiment curieuse de lire votre développement à ce sujet.
Doit-on s’abtenir de débattre de faits terribles, au prétexte que l’horreur suscite l’émotion et risquerait ainsi de troubler le jugement du lecteur incapable de lucidité ? Où est-il question selon vous de « justice des victimes » seulement parce que l’auteur annonce avoir été victime ? Le fait d’avoir été victime suffirait donc à voir une argumentation sur la justice invalidée ?

A la recherche de vos contre-arguments donc, je n’en vois qu’un : le risque de fausses accusations et d’erreur judiciaire.

J’insiste en premier lieu sur la distinction qui se tient entre « ne pas empêcher des poursuites » et « condamner l’accusé ». La demande d’imprescribilité ne porte que sur la possibilité d’initier des poursuites, et non sur la façon dont les faits dénoncés doivent être jugés. J’ai bien noté que cela ne vous échappait pas, mais cela va mieux en le rappelant.

Vous affirmez que plus les faits sont anciens, plus ils sont impossibles à prouver. Ah. Ce faisant, vous ignorez totalement les quatre arguments apportés par avance à cette objection. Au lieu de les réfuter. Je me permets d’en ajouter un : avec le temps, non seulement les souvenirs traumatiques se précisent, mais la paroles d’éventuelles autres victimes se libère, ce qui conduit à un faisceau de témoignages et d’indices plus probants. Etant donné que la collecte de preuves matérielles est dans l’immense majorité des cas hors sujet, quel que soit le moment où la victime dénonce.

Par ailleurs : que savez-vous des faux souvenirs ? De la façon dont ils se créent ? De ce qui les ditingue de vrais souvenirs ?
Vous assénez....

Il est difficile, à la lecture de votre commentaire (et de ceux du même accabit, qui ne manqueront pas de suivre) de ne pas conclure que vous objectez a priori. Une objection que l’on pourrait qualifier « de principe » sauf que vous vous avérez incapable à explicitement ledit principe et à argumenter rationnellement, solidement.
Alors que vous dénoncez l’absence de raison dans cet article et l’excès d’émotionnel... votre jugement ne semble s’appuyer sur rien d’autre que vos peurs confuses, à commencer par celle des sentiments qui vous auront peut-être traversé à la lecture de cet article.

Ne pas se baser sur l’émotionnel pour penser, ce n’est pas se baser sur la peur de ses émotions.

Je suis toujours fascinée de voir combien l’éventualité de ne pas empêcher une personne violée toute son enfance de porter plainte quand elle est en mesure de le faire dérange et effraie.


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