La plupart des Européens n’ont pas encore compris que leurs
structures nationales et souveraines se sont déjà dissoutes dans le
multilatéralisme et le multiculturalisme. Ils croient pouvoir encore
agir sur leur propre destinée nationale en restant dans la sphère
démocratique qu’ils se sont créée. En réalité, le pouvoir décisionnel
au niveau national, en matière de politique intérieure et étrangère,
leur a déjà échappé des mains.
Aujourd’hui les populations de l’UE sont gérées par des
organisations internationales comme les Nations Unies, la Fondation
Anna Lindh, l’Alliance des Civilisations, l’Organisation de la
Conférence Islamiste (OCI) et sa filiale, l’ISESCO, interconnectées en
réseaux, qui agissent en vue d’une gouvernance mondiale dans laquelle
l’influence de l’OCI prédomine sur l’ONU.
Le transfert du pouvoir hors des frontières nationales de chaque
Etat membre de l’Union Européenne, vers les organisations
internationales, se fait par le truchement des instruments appelés
“dialogue” et “multilatéralisme”, liés aux réseaux désignés par les
Etats : Dialogue Euro-Arabe, Medea, Processus de Barcelone, Union pour
la Méditerranée, Fondation Anna Lindh, Alliance des Civilisations,
Parlement Euro-Méditerranée (PEM), etc. Ces réseaux transmettent des
directives à des sous-réseaux, à des myriades d’ONG, et aux
représentants de la “société civile”, activistes de l’immigration et du
multiculturalisme, qu’ils choisissent eux-mêmes.