• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


pdth pdth 17 mai 2009 00:48

  » Ah bon ? Je connais bon nombre de philosophes antiques qui furent esclaves, donc durablement privés de libertés économiques, mais qui pouvaient se déplacer librement et qui avaient le devoir de s’exprimer librement.
L’esclavage est antinomique au libéralisme . Ce dernier suppose la propriété privée et la libre disposition de sa personne. il n’existe pas de crime économique supérieur à l’esclavage dans le libéralisme. Une société libérale est une société d’hommes libres

D’autre part, à quoi sert de se déplacer si l’on ne peut aller ? A quoi sert de s’exprimer si l’on ne peut être écouté ? C’est bien ce qu’éprouvent les SDF dont les libertés économiques sont réduites à leur plus stricte expression. Le degré de liberté est consubstantiel à la puissance économique. Dans un monde fini, il arrive un moment où la propriété privée prive de propriété.

Aucune organisation économique et politique ne peut empecher l’existance de SDF , sauf à reprimer les individus concernés pour les faire disparaitre.

La liberté donne la possibilité de mais ne garantie rien . Certaines situations reléveront toujours de la solidarité . Cette dernière n’est pas antinomique au libéralisme si elle est ciblée vers des individus objectivement incapable d’exercer une activité économique. Elle devient contraire au libéralisme quand elle sert de prétexte à un sur dimensionnement de l’ Etat ; Ainsi si nous réduisions de deux millions le nombre de fonctionnaires dans notre pays nous dégagerions des ressources absolument considérables dont une partie pourrait sans difficulté être affectée à diverses actions de solidarités envers les personnes dans l’impossibilité d’être autonome. En France on sème des impôts et on récolte des fonctionnaires (Phrase de Coluche me semble t-il) , les principaux bénéficiaires de cet omniprésence de l’ Etat , ce sont les fonctionnaires bien plus que les administrés . L’ Etat n’est plus un moyen mais une fin . Ce n’est plus lui qui est au service de sa population mais l’inverse (En France avec des prélévements obligatoire supérieur à 50% , Uh individu travaille davantage pour l’ Etat que pour lui même) .

Ce serait vrai si les ressources et l’espace permettraient une croissance infinie. Or, il parait que ceux-ci sont limités. Quand vous avez atteint les frontières – ce qui se passe de nos jours.

Le libéralisme suppose que chaque individu recherche à maximiser sa satisfaction en environnement contraint , le sous jacent théorique du libéralisme est donc la recherche de la satisfaction en situation de pénurie et donc la nécessité de choisir et de renoncer. S’il existait une société aux ressources illimités le libéralisme perdrait donc ses bases théoriques .

« J’ai cette conviction que le système libéral est le système politique et économique capable d’apporter la prospérité au plus grand nombre. » C’est parfaitement vrai. Mais pour réaliser cette ambition ( et il faut viser plus haut : apporter à tous), il faut plafonner la fortune. Un individu trop puissant empêchera les autres de s’élever.

Un individu dont la domination serait elle qu’il empêcherait toute initiative par ailleurs , porterait nécessairement atteintes aux droits des autres individus Le marché nécessite effectivement une certaine atomisation et la possibilité pour de nouveaux acteurs d’entrer

Ainsi les lois anti trust et la repression de l’abus de position dominante sont des lois défendues par une très grande majorité de libéraux 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès