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Guy Kopp 20 mai 2009 19:43

Bravo ! à la rédactrice. Une Pauline Dubuisson ne peut faire, ne pouvait faire que peur. Elle fut tout sauf médiocre. Qu’aurait-il fallu pour que son destin fut tout autre, exemplaire ? Une autre époque ? Une éducation moins conformiste, moins pétainiste ? Le sens de la grandeur humaine, qui n’est pas la bravade, et pas seulement le courage, mais d’abord une volonté d’intelligence du monde. Peut-être que la première guerre mondiale a été un trauma bien plus profond qu’on ne le pense généralement. D’où une bourgeoisie, des survivants, tout à fait morts intérieurement, incapable de transmettre quelque idéal que ce soit à leurs descendants ; ou autre chose que les réflexes qui disposent à une réussite sociale. Pauline fut peut-être ainsi encore une fois une des inombrables victimes d’une formation quasi industrielle des élites par l’école obligatoire de la Troisième République. Ainsi les instituteurs, nouveaux cadres de la République, réussirent surtout une chose, mis les instituteurs de Bismarck le réussirent tout autant, éduquer la jeunesse pour qu’elle rende possible les cimetières de la Première Guerre Mondiale. Puis un conformisme frileux pour qu’il rende possible tant un colonialisme sans conscience qu’une cécité solide à l’égard de toutes les barbaries post-première guerre mondiale : la dictature du prolétariat de Lénine en Russie, l’hitlérisme en Allemagne, le fascisme en Italie et Espagne, les camps d’extermination. Il fallut reconstruire et en guise de leçons des tragédies récentes, l’accumulation des biens.


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