Déclaration des policiers qui ont procédé à l’audition des voleurs de vélos :

« Dans un premier temps, la victime -la maman a qui on a volé des vélos- voit ses vélos avec, dessus, des enfants qu’elle ne connaît pas. Comme elle les voit près de cette école primaire, dans un premier temps, elle appelle l’école. Le directeur, semble-t-il, la renvoie vers nous. C’est ce qu’elle nous a dit. »

Et ensuite ?

« Mardi, à la sortie de l’école, elle voit un vélo qu’elle reconnait comme étant le sien, avec un enfant dessus. Elle nous appelle. Trois policiers et un véhicule arrivent. Entre-temps, soit très peu de temps après, elle dit reconnaître un autre vélo, avec un autre enfant dessus, et nous rappelle. Nous envoyons donc une seconde patrouille de trois policiers, avec un autre véhicule, car il faut bien de la place pour mettre les vélos. »

Comment se passent les interpellations ?

« Tout à fait normalement. Cette dame nous dit qu’il s’agit de ses vélos. Nous ne connaissons pas les identités de ces enfants. On doit donc vérifier. Donc on emmène les enfants et les vélos au commissarsariat pour procéder aux vérifications. »

Que s’est-il passé quand les enfants sont arrivés au commissariat ?

« On a cherché à contacter leurs parents, comme le veut la procédure. Entre-temps, on ne sait comment, la maman d’un des deux était déjà au courant de l’interpellation et nous a appelés quasiment au moment où on l’appelait. Ça a été vite. »

Comment se sont passées les auditions ?

« Normalement. En présence des parents. »

Si c’était à refaire, feriez-vous de même ?

« C’est la marche à suivre. »

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Pourrait-on savoir pourquoi Agoravox a publié, avant de vérifier la réalité des faits relatés, ce soi-disant « article » du soi-disant « journaliste citoyen » qui se fait appelé Imothep ?

Ce soi-disant « journalisme » qui ressemble quand même un peu à de la propagation de fausse nouvelle.