L’homme moderne n’aime pas le risque. Contre le hasard, il déploie stratégies, sondages, réunions brainstorming. Il lui faut des fiches, des formulaires, des bases de données. Si tout pouvait être fiché, si tous pouvaient rentrer gentiment dans le cadre qu’on leur propose ! Dans cette optique, même l’inconscient devient un facteur aléatoire duquel il faut tirer parti. Mais vous oubliez que le hasard est le facteur de liberté primordial de nos vies.
Ce n’est évidemment ni la pensée des technocrates ni celle des néo-Confucius qui dispensent sans honte des leçons de vie creuses comme un bambou chinois.