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ffi ffi 24 août 2009 13:33

Oui, cela prend en compte l’accélération de la pesanteur.

L’action est le cumul, long de la trajectoire, de la différence entre énergie cinétique et énergie potentielle. Pour un corpuscule seulement soumis à la gravitation, l’énergie cinétique est 1/2mv², l’énergie potentielle est m.g.h, avec g accélération de la pesanteur, h hauteur, m la masse et v la vitesse.
Le principe de moindre action est utilisé pour les systèmes comportant de nombreux corpuscules (mécanique analytique de Lagrange), ce qui permet d’éviter d’exprimer les forces qui s’exercent à chaque instant sur chacun des corpuscules du système.

Ca marche très bien pour le « macro-monde ». (et aussi la quantique h, contante de planck, étant le quantum d’action)

Dans le cas qui nous occupe, il faudrait aussi prendre en compte l’énergie potentielle inter-atomique, qui est sensiblement plus importante que l’énergie potentielle de gravitation. Par exemple faire tomber un marteau sur un clou ne le désintègre pas, comme le clou à une rigidité importante, il s’enfonce en propageant l’effort du marteau. Ainsi, scier du métal, ou bien meuler la pierre, sont des opérations qui demandent beaucoup d’énergie et une simple chute d’un objet -même très lourd- ne peut en aucun cas entamer le résistance d’une matière comme l’acier, la pierre et même le bois. Pour vaincre la résistance de la matière, l’opération la plus simple consiste à appliquer une pression très importante (une force très localisée).

Donc, nous avons un potentiel inter-atomique extrêmement élevé (ce qui tiens le cristal ensemble). Pour rompre une liaison en un point, il faut une énergie extrêmement élevée, localisée en ce point. Heureusement qu’il en est ainsi, sinon, en voiture, nos freins se désintègreraient lors des freinages un peu secs.

Le principe de moindre action affirme qu’un corps prend la direction qui lui permet de dépenser le moins d’énergie dans l’immédiat (là on a des milliers de corps, qui suivent tous ce même principe)

Or, pour briser les liaisons inter-atomiques, il faut une très très grande énergie, des millions de fois plus importante que celle nécessaire pour rebondir. En revanche, pour tomber, basculer dans le vide, il faut très peu d’énergie (un rebond, un basculement suffit). Donc, selon le principe de moindre action, un ensemble de corps tombant sur un autre finira ne brisera pas toutes les liaisons inter-atomiques du corps en dessous (même s’il l’abimera), mais plutôt basculera dans le vide pour rejoindre le sol (éventuellement après succession de rebond). C’est ce qui demandera le moins d’énergie.

Ce n’est manifestement pas ce que l’on observe au WTC. Les structures se désintègrent, les liaisons inter-atomiques se brisent. La VO dit ou bien c’est la chute, ou bien c’est le feu. Mais aucune des explications n’est suffisante, car dans ces deux cas, le principe de moindre action est violé, parce que vaincre une structure en acier - même extrêmement fragilisée, nécessitera toujours beaucoup plus d’énergie que de simplement basculer dans le vide.

La structure en acier n’a pas offert plus de résistance à la compression que le vide (c’est à dire nulle), c’est donc que la structure a été méthodiquement sapée pour s’affaisser sous le poids afin que ce qui tombe est l’illusion de tomber en chute libre. C’est d’ailleurs conforme aux temps de l’effondrement.

C’est la seule explication.

La chute ne peut être l’explication, car l’énergie interne de la matière est infiniment plus grande que l’énergie de gravitation.

Si telle n’était pas le cas, avec la vitesse qui augmente avec la durée de la chute, pourquoi le toit n’aurait-il pas enfoncé la croute terrestre jusqu’à des profondeurs de 150, 200, 400 mètres voire des km tant que vous y êtes ?


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