« 　Sauf que, à ma connaissance, Cavalli-Sforza ne s’est jamais permis d’associer sa géographie génétique (un principe logique) avec vos thèse raciste basé sur la sois-disante « 　supériorité　 » des caucasiens (thèse pleinement assumée dans vos derniers postes).　 »

Cavalli-Sforza se permet ce qu’il veut, ça ne me concerne d’autant moins que les thèses racistes basées une prétendue supériorité des Caucasiens, n’appartiennent pas à ma perception du monde. Que vous le croyiez ou non m’indiffére complètement.

Je me limiterai à observer que la prétendue supériorité des Caucasiens est très sévèrement battue en brèche par les Japonais, les Coréens, les Taïwanais, par une partie au moins, des Chinois, celle qui présente des aptitudes au développement industriel, et par quelques autres pays d’Asie du Sud-est.

« 　 J’ignore si vous faites partie de la communauté scientifique, bois-guibert. Mais si ce n’est pas le cas, de quel droit vous associez vous à la réussite et à la puissance de l’occident, dont cette communauté est l’origine　 ?　 »

Mon droit vient de mon appartenance à la communauté humaine dont cette communauté scientifique fait partie. Une communauté humaine qui est ma famille au sens le plus large. Or, lorsqu’un membre de la famille réussit quelque chose de bien, c’est toute la famille qui est honorée et fière. Enfin, chez moi, c’est comme ça comme ça se passe.

« 　Les scientifique occidentaux progressent justement en collaborant avec des scientifique africain, asiatique ou sud-américain.　 »

C’est possible, mais ça ne prouve rien. Les individus, qui ne représentent qu’eux-mêmes, et les races, qui sont par trop hétérogènes – comme le notait Nobody knows me – ne sont pas des références pertinentes. Le seul véritable étalon de mesure, c’est le peuple.

C’est lui, indépendamment de ses sujets d’exception ou de son appartenance raciale, qui s’avère performant ou médiocre. Si vous prenez 22 millions de Taïwanais, vous avez Taïwan, pays riche parti de rien en 1945, et si vous prenez 21 millions de Mozambicains, vous avez le Mozambique, pays pauvre parti de pas grand-chose en 1975 et arrivé à rien en 2009.

Une comparaison de même ordre peut se faire entre l’Allemagne et l’Egypte, entre le Canada et l’Afghanistan, ou entre la Suisse et le Honduras. Et on aboutit à cette conclusion que les pays médiocres sont l’expression de peuples médiocres. On peut ensuite balancer des centaines milliards d’euros dans le tonneau des Danaïdes du développement sans que cela n’y change rien.

Dans un ordre d’idées un peu différent, je vous affirme, avec la plus sereine des assurances, que les expériences de Chavez au Venezuela ou de Morales en Bolivie sont d’ores et déjà promises à un fiasco à peu près complet. En raison de l’insurmontable médiocrité de leurs ressources humaines, précisément.

« 　Aucun, je dis bien aucun article scientifique sérieux, donc basé sur un jeu d’expérimentation rigoureux et un raisonnement logique, ne vient étayer vos thèses.　 »

Vous devriez quand même essayer de jeter un coup d’œil du côté des PIB/hab. par pays. Vous verrez, il y a des différences considérables.

Par ailleurs, il n’existe pas non plus de « jeu d’expérimentation rigoureux » et de « raisonnements logiques » pour démontrer que des peuples qui, dans leur pays d’origine, sont depuis toujours apathiques, fatalistes, désordonnés, espiègles et futiles, soient devenus entreprenants, ingénieux, inventifs, besogneux, efficaces et performants, sous d’autres latitudes.

« 　Avec un raisonnement comme le votre, on peut, en constatant que, statistiquement, les voitures rouges roulent plus vite que les voitures bleu, en déduire que c’est la couleur qui améliore la vitesse.　 »

Non, on peut pas