1) Comme vous le dites il s’agit de l’inceste sur mineur, car l’inceste entre deux adultes consentants n’est pas un délit.
2) Les notions d’acte sexuel et d’attouchements sexuels mériteraient d’être interrogées. Tout attouchement, y compris mettant en cause les organes génitaux, n’est pas nécessairement sexuels et n’implique pas la notion de viol. Tout attouchement peut avoir une connotation sexuelle diffuse sans qu’il y ait viol ou inceste caractérisé, dès lors qu’il existe aussi une sexualité enfantine comme tous les psychologues vous le diront et comme l’expérience des jeux sensuels et génitaux enfantins le démontrent.
3) ce qu’il faut condamner c’est le viol psychique et/ou physique de l’enfant par un adulte qui profite de la domination qu’il exerce pour imposer sa sexualité à l’enfant.
Difficile de faire la distinction entre sensualité diffuse réciproque et viol ? En effet, mais cette difficulté doit être mise au centre de la procédure pénale et non pas escamotée derrière un puritanisme anti-sexuel hypocrite.