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barbouse, KECK Mickaël barbouse 26 juin 2009 01:42

bonjour,

Alors sur la forme,avec vos 7 points et votre méthode de sortir des phrases de leurs contextes,
au delà de l’aspect un peu figé scolaire et son coté « procés exclusivement à charge »,
 ce qui n’est pas la démarche a minima intellectuel de thèse/ antithèse/ synthèse,

on trouve surtout l’expression d’une pensée sans regard sur les mouvances de la société actuelle. Ne vous en déplaise, le vote ouvrier anciennement communiste c’est retrouvé pour partie a voter FN, plus sensible à la violence du capitalisme et son « armée de réserve », que beaucoup de fonctionnaires du Parti socialiste.

Que soral accompagne son discours de sentiment sur l’air du temps d’un moment au fur et a mesure de son parcours et de ses rencontres, 

entre ses préjugés et la réalité a laquelle il accède, tout comme les différentes fluctuations de sa propre prise de conscience sur la complexité de la réalité identitaire et communautaire française n’a rien d’un retournement de veste, mais des étapes dans sa quête d’une cohérence et ce qui semble être la recherche d’une véritable cohésion transcommunautaire sur le réglement des conflits passé par une démarche volontariste au présent.

aprés on ne peut pas reproché a un homme qui s’est fait agressé et finalement s’est retrouvé bien seul et menacé pendant longtemps d’être aller chercher du soutien au FN, puis allez chercher d’autres moyens de résister et de créer « sa bande » contre ceux qui l’ont agressé.
 
Evidemment cela l’oblige a changer de discours et ne le met pas sur le même plan que le penseur pépère d’un systeme figé, et incite fortement a « rester populaire et dans le média systeme coute que coute » pour ne pas finir matraqué dans l’indifférence si on ne craind plus a minima d’en faire un « martyr », l’exemple du vieillard faurrisson laissé pour mort dans les bois fait bien mesurer ce qui attend certains quand les micros et les caméras s’éloignent.

et enfin, soral n’est pas père fondateur d’une doctrine trans identitaire synthétique sur un socle de francité, éprouvée dans sa cohérence sur le temps, mais un sociologue « sauvage », dont la constance dans l’oeuvre est une forme de lutte contre le dénie du réel, la novlangue, les idéologies qui selon lui sont mortifère et divise les hommes finalement soumis aux dominants réels.

Les étiquettes gauche/ droite, extreme, etc.. n’ont pas lieu d’etre pour l’enfermer comme vous tentez de le faire, parce que justement c’est de ça dont il tente de s’extraire et d’extraire ceux qui lui accordent un peu de crédit. Mais il a a faire a des gens qui se sont construit sur ce modèle, au point de ne plus pouvoir se situer et le situer autrement.

Pourtant il ne faut pas être grand sociologue pour constater le décalage entre les idéologies gauche/ droite du siècle dernier et la mutation de la population française du début du 3 eme millénaire.

Et dans chacun des décalages entre les idéologies en bout de courses de pertinence et le présent tel qu’il se vit, en tout temps et en toutes époques, des penseurs « sauvages », critique, subversif, ont chercher a oeuvrer sur les failles, pour les colmater, ou les remettre a jour, ou les augmenter, ou en alarmer l’opinion public, etc... 

Soral fait partie de cette catégorie, d’où l’attrait qu’il rencontre. Et pour ce qui me concerne, j’attend surtout de lui de lire ces derniers livres, où j’espère que le recul de l’âge lui permettra d’affiner de quoi rester dans la postérité de la pensée critique française. De quoi aider a libérer des formatages, un livre a lire sérieusement aprés un bon orwell.

Pour l’instant, je le trouve dans la posture de celui qui ne veut pas livrer le meilleur de lui même a « ce systeme », qu’il sait capable de tout récupèrer, affadir et vider de son sens, comme passé de la musique aux boys bands, et par trop dans le besoin d’une lutte pour donner cohérence et sens a une démarche empirique avec une ambition d’être penseur « international » d’un monde mondialisé. Ce qui souvent amène a des défauts de cohérences dans les arguments qui ne se cachent que par des préjugés. 

en attendant, j’espère surtout qu’il ne lui arrivera rien et que son role de thermomètre a « anti sémite » dans les banlieues parisiennes, qu’ils désarment autant qu’il soulage la pression des non dits et du « dogme moral » de la shoah imposant le silence bien au delà de ce qu’il est sain de considérer comme libre d’expression,

préférant sans doute l’expression d’une opinion même « condamnable » a celle des bandes violentes organisés, et qui finira, a mon avis, a permettre aux uns et aux autres de se sentir mieux vivre que dans la suspicion de la haine et des agression permanentes, 

il y a une part incompressible de mono identitaire dans toute société, et par voie de conséquence d’anti « les autres », le nier et le condamner a outrance ne fini qu’a les obliger a se radicaliser davantage dans une logique d’affrontement dont la force de dissention au sein de la cohésion national est supérieur a sa capacité a fournir un sentiment valable d’appartenance égalitaire, 

Aussi, soit on a des soral, et des espaces de dialogues qui se créent, soit on a l’interdit, le tabou, l’étouffement des rancoeurs et des sensations de mépris jusqu’a explosion.

amicalement, barbouse.


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