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alcyon 23 juin 2009 17:26

Bravo ! la démonstration de Mr Badinder touche le cœur du problème, mais ce narcissisme absolu n’ a rien à voir avec la démocratie car le narcissisme est par définition inégalitaire et donc antidémocratique dans son mode de fonctionnement et ses conséquences. Ce discours rempli d’ambiguïtés, et en contradiction avec la politique menée depuis deux ans« voir au-delà puisqu’il était ministre sous la présidence Chirac » qui n’est autre qu’une politique économique néolibérale, s’est parée pour la circonstance d’un masque de grand prête lisant l’évangile d’une nouvelle société plus sociale que libérale, se posant beaucoup de questions, mais quand même revanchard sur cet esprit Français qu’il déteste, d’où l’absente dans sa démontration d’une certaine liberté, du mot fraternité. L’exclusion de ce mot montre à quel point l’oubli de la collectivité globale est patent, mépris des plus modestes.La diatribe sur la dépense contrôlée au moindre euro est un morceau d’ontologie du discours Sarkozien" alors que chaque année le budget de l’élysée est largement dépassé +18,5% encore cette année (voir le rapport de René Dosiére) il promet de faire surveiller la dépense de l’investissement de l’emprunt au moindre euros, oubliant sa responsabilité de chef d’état à montrer l’exemple, tant que les efforts seront demandés au peuple sans exemplarité rien ne fonctionnera vraiment. Comment comprendre qu’avec une dette de 145milliards au bas mot, on dépense sans compter pour organiser un simulacre de conférence de presse sans question en retour , la bagatelle de 500 000 Euros environ pour jouer au roi à Versailles dans une république d’abus de pouvoir qui est loin d’être apaisée et qui devient insupportable pour beaucoup (60% d’abstentions de la majorité silencieuse c’est parlant ou alors on n’a rien compris...
Malgré cela aucun changement de cap la raison économique reste le même libre échangiste, qui dégage des profits pour les riches protégés par le bouclier fiscal et implique la stagnation et la baisse des revenus pour les autres. L’emprunt ne fera que grossir la dette avec ses intérêts énormes, à la charge des contribuables, les petits épargnants verront leurs économies fondre dans l’illusion d’une reprise de la croissance, car les exemples antérieurs des emprunts d’état se sont souvent soldés par un fiasco.
Le refus de la réalité et l’opportunité de cette crise pour sortir de cette idéologie libérale qui nous a mené dans le mur risque de nous conduire à la ruine du pays.
Ce n’est pas l’exhibitionnisme bavard de N.Sarkozy régnant en petit monarque à la tête de l’état ni celle de son parolier qui a réussi à mettre la confusion entre le verbe et l’action au coeur de la vie politique, qui peut inciter à plus d’optimisme.


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