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dup 5 septembre 2007 07:13

un texte qui merite d’être partagé . Que de cinéma , que de mensonges .. un honte pour les scientifiques et merdias

Le virus de la grippe aviaire

GENS QUI RIENT. GENS QUI PLEURENT. Le 10 08 2007

Source : http://aviaire.oldiblog.com/

Qu’elle soit cérébrale ou matérielle, la misère est le fondement de la société de l’argent ! (Le malade, l’industrie première.)

Le virus de la grippe aviaire

Ce matin-là, les Français se réveillent sur une information de première importance. Un virus vient de faire un mort en Asie.

De suite, les journalistes nous rassurent. Il ne faut pas s’alarmer ni céder à la psychose. C’est le virus de la grippe aviaire. Il ne se transmet pas à l’homme.

Ouf ! Je suis rassuré. Pas vraiment, il est vrai. D’une part parce que les journalistes savent bien se taire quand on leur demande. D’autre part, quand on imagine le nombre de naissances et de décès journalier dans les pays asiatiques, un mort pour cause de virus n’est pas vraiment significatif.

De plus, entre l’Europe et l’Asie il y a une distance certaine. Et d’ailleurs, comment et pourquoi les journalistes français ont eu l’information ? Eux, qui le plus souvent, ne s’intéressent même pas à ce qui se passe dans leur propre pays. Là, on ne l’a pas dit ! On ne le dira jamais que le premier métier d’un journaliste est de se taire et que son deuxième métier est de mentir. On ne l’a pas dit !

Merci ! L’heureuse invention des virus. En revanche ce que l’on dit, c’est que les histoires de virus, pour quelqu’un qui s’y intéresse de prêt, ce n’est jamais très clair. Tout repose sur la croyance aveugle de gens qui n’ont pas besoin, ni envie de savoir. Le savoir, c’est du travail. Le travail c’est fatigant. Il vaut mieux laisser penser les autres. (Ceux qui en ont les moyens.)

À propos des virus « médicaux », si l’on veut voir clair dans l’information, il existe une solution très simple. On remplace le mot « virus » par son synonyme. On remplace le mot « virus » par le mot « imposture ». Tout devient clair.

Pour ce qu’il en est des éventuels symptômes, dans les cas où il en existe. Les origines matérielles des symptômes sont rarement du ressort des médecins, moins encore des médicaments. Merci ! L’heureuse invention des virus. (Les symptômes du Sida n’apparaissent qu’après le début des soins. Si début de soins, il y a.)

Ce premier mort (vrai ou supposé) a eu pour mérite de sensibiliser les Français sur l’existence du virus de la grippe aviaire. Auparavant, personne ou presque n’avait jamais entendu parler de ce virus.

Question ! : « Pourquoi les Français ? » Réponse : Bonne question ! Je vous remercie de me l’avoir posée.

Bientôt, nous avons droit à un deuxième mort (Toujours en Asie). Deux morts, c’est énorme ! Ce n’est pas encore une pandémie. (Pas encore ! Mais, dans les milieux bien informés, on est inquiet et on se prépare. La valeur de la santé des Français, c’est sacré !)

On se doit d’agir ! Médecins du Monde et le Secours catholique envoient en urgence des équipes sur place. Il faut analyser sérieusement la situation pour prévenir les risques. (Médecins du Monde pour envoyer des armes. Le Secours catholique pour envisager une collecte nationale à l’échelle de la tragédie vécue par les asiatiques.)

C’est ainsi que l’on apprend, les journalistes nous l’avaient caché, que ce ne sont pas deux mais cent morts que l’on dénombre. Cent morts causés par le virus de la grippe aviaire. Avec Médecins du Monde et le Secours catholique, l’information c’est du sérieux. On en a pour notre argent.

Ce nouveau virus dispose de tous les attributs pour devenir la grande vedette de la boîte à crétiniser. Le problème, il est là ! La plupart des virus naissent en Asie. C’est comme ça ! On ne discute pas ! Habituellement pour arriver en France afin de remplir les poches des médecins, de remplir les caisses des industriels du médicament, de régaler les curés qui coiffent l’ensemble, cela en prélevant dans les caisses sociales, les virus asiatiques savent trouver le chemin par eux-mêmes.

Oui mais voilà ! Notre virus de la grippe aviaire est un médiocre. Seulement cent morts en Asie, pas de quoi pavoiser. De plus pour venir en France, il faudra sérieusement lui venir en aide. On cherche des solutions. Les spécialistes sont à la peine.

Les journalistes vont nous arranger cela. L’idée est de faire venir le virus par la voie des airs, avec les oiseaux eux-mêmes. Oui ! Mais voilà ! nous sommes en hiver. Faire traverser l’Asie et l’Europe centrale, d’est en ouest, en hiver par les oiseaux, même en expliquant aux oiseaux que le paysage est fabuleux, il n’y a pas trop de volontaires. Les oiseaux sont peut-être malades mais, pour autant, ils ne sont pas fous.

L’autre idée est d’organiser une compétition. Un rallye type Monte Carlo ou course genre Route du Rhum. Les journalistes disposent de moyens illimités. On prévoit des étapes, repas, boissons chaudes, aires de repos avec télé, cellules médicales et accompagnement psychologique. Le grand jeu !

La première route préconisée est la route du nord. Naturellement, on est en hiver. Il fait froid. Il va falloir voler beaucoup pour se réchauffer. Mais voilà ! Les journalistes ont oublié que les oiseaux ne sont pas des avions. Ils ne sont pas équipés pour le vol sans visibilité. Les oiseaux ne volent que par beau temps. En cas de mauvais temps, ils se posent et attendent. La proposition de la route du nord ne reçoit que des dos tournés.

Qu’à cela ne tienne ! Les journalistes envisagent bien vite une route du sud. Le tracé est plus touristique mais beaucoup plus long. Certains délais ne pourront êtres respectés. Les journalistes vont nous arranger cela.

On assure au vainqueur la notoriété et la gloire. Le parcours est booké. Les concurrents sont briffés. Le starter peut donner le départ. PAN !

Les oiseaux n’ont rien compris. Ils sont partis dans tous les sens. Certains vont se poser en Australie. En Australie, la grippe aviaire n’intéresse personne. En Australie, on oublie bien vite ces crétins d’oiseaux.

D’autres arrivent enfin en Inde où ils sont attendus avec impatience. En Inde, les oiseaux font un malheur (Dans tous les sens du terme).

Il faut savoir que l’Inde, c’est pas la France. Si en France, ce qui gagne et produit du PIB, c’est le malade. En Inde, ce qui gagne, ce sont les gens qui crèvent de faim. Et en Inde, la santé des gens qui crèvent de faim, c’est sacré. Il est hors de question qu’ils meurent malade.

En Inde, on prend une mesure adaptée à la situation. On abat quelques dizaines de million de volailles. Les gens qui crèvent de faim doivent mourir bien portants.

Que s’est-il passé ? Est-ce la suite de cet incident ? Les oiseaux déclarent forfait ! Il n’y a plus aucun concurrent pour poursuivre cette compétition prestigieuse.

Finalement, les journalistes disent que c’est tant mieux. Que cela va permettre d’accélérer et d’aller plus vite. Effectivement, on va brûler les étapes. À cette époque, on brûle aussi beaucoup de voitures. (Les émeutes de décembre 2005, certains n’ont pas digéré le revers de la France au projet de Constitution européenne.)

Le grand rallye aviaire progresse très vite. En Egypte, ce sont trois canards morts que l’on découvre. Ce ne peut-être que la grippe aviaire. La question ne se pose même pas. Dès cet instant, on déclare officiellement ouverte la chasse aux canards morts.

En Hongrie. Les pays de l’Europe de l’est sont des pays où l’on privilégie encore l’élevage traditionnel. La grippe aviaire n’avait pas le droit de rater ces pays là.

Les journalistes nous la joue à l’émotionnel. La télé nous montre un éleveur désespéré. Il a tout perdu. Il est ruiné ! On enferme ses volailles encore vivantes dans des sacs. Visiblement, c’est pour les emporter et les abattre.

Un autre éleveur nous dit quelque chose que personne , ou presque, ne comprend. Heureusement ! Grâce à dieu ! La traductrice qui ne comprend rien non plus mais qui connaît bien son texte, nous explique : « Nous, ce que l’on veut ! C’est que l’on vaccine nos volailles et que l’on en parle plus ». Eh bien voilà ! La boucle est bouclée ! On a une bonne idée de la fin du feuilleton. Il n’y a plus qu’à attendre.

L’Afrique n’y échappe pas. Elle aussi est envahie. Les journaux et la télé nous le font bien voir. Nous avons droit à un africain bien de chez nous qui, un masque sur le visage (Sans doute pour ne pas être reconnu.), le regard apeuré, nous montre une poignée de poussins. Ces poussins sont des phénomènes ! À peine sortis de l’œuf, ils ont déjà attrapé la grippe aviaire. Si, Si, on ne ment pas ! C’est dans les journaux !

Encore les journalistes, quand il est question de fric, ils ne s’arrête pas sur les détails. Les journalistes nous annoncent sérieusement que : « Le froid oblige les oiseaux à remonter vers le sud ! ».

On est en droit de ne pas comprendre du premier coup. Mais en aparté, les journalistes expliquent. Ils disent cela pour se mettre à la porté de l’auditeur. Si les journalistes sont des crétins, c’est pas de leur faute. C’est de la faute aux croyants.

L’Allemagne, maintenant. Un chat a mangé un piaf ! Il a attrapé la grippe aviaire ! Là encore, on a droit aux images. Ce n’est que du bonheur et de l’émotionnel !

Notre matou allemand est un matou de luxe. Il ne semble nullement impressionné par les photographes et la journalistes. À le voir, on devine que notre matou de luxe a déjà fait tous les métiers devant les caméras. Bref ! Il est entouré de mains qui se veulent protectrices. Notre matou de luxe a la grippe aviaire. Ça c’est sûr !

La France est encerclée. On se prépare à l’assaut final. Depuis longtemps, de façon préventive, dans les élevages traditionnels, on a confiné les volailles. On imagine les conséquences.

Il faut aussi savoir que ce qui est garanti sain, c’est l’élevage en batterie. Tout ce qui évolue en milieu naturel est exposé à des tas de pollutions de toutes sortes. La nature nuit à la santé.

La défense s’organise. On détruit les nids d’hirondelles. On abandonne les chats.

Dans les communes, les Maires se plaignent de manquer d’informations. Manquer d’informations, cela fait toujours bien dans le paysage politique. Les journalistes sont ravis. Ils nous en remettent plusieurs couches.

Un Maire va plus loin. Il se casse d’un arrêté interdisant la consommation de volaille dans les cantines scolaires de sa commune. Il provoque un tollé au niveau des associations.

Le discours des associations n’est pas franchement clair. Il faut savoir que les associations évoluent sous le contrôle des curés. Les curés sont financés par l’industrie du médicament. Les associations sont au service de l’industrie du médicament et sont, le plus souvent, financées avec du bon argent public.

Bref ! Si le discours des associations n’est pas franchement compréhensible, il est suffisamment convaincant pour le Préfet qui annule l’arrêté du Maire.

Manger de la volaille à la grippe aviaire, c’est bon pour la santé des médecins, de l’industrie du médicament, des curés et des associations.

Un cygne est retrouvé mort. C’est peut-être la grippe aviaire ! Toute la France est maintenue en haleine ! Finalement, au bout d’une semaine, CE ... N’ ... EST ... PAS ... LE ... VIRUS ... DE ... LA ... GRIPPE ... AVIAIRE !!! Ouf ! Nous sommes rassurés ! Et surtout, chacun est maintenant convaincus de l’existence réelle de ce virus imaginaire. Bref ! Ce n’était qu’un cygne mais c’est déjà un signe.

Encore un canard mort

C’est peut-être la grippe aviaire ! Le Préfet déploie un périmètre de sécurité de cent kilomètres. On le voit bien à la télé, à chaque passage on lave les véhicules et l’on désinfecte les roues.

On informe aussi le public que, dans cette zone, il faut éviter de circuler inutilement. C’est grâce, parait-il, aux déplacements humains que le virus se propage. (En voilà une, qu’elle est bien bonne !)

À trop en parler, cela finit par arriver. Voilà, c’est fait ! Le virus de la grippe aviaire, on n’y croyait plus, il s’est enfin installé. Il a envahi un département du sud de la France.

Les émissions « d’informations » se succèdent. C’est ce brave père de famille, en apparence toujours le même. Il vit un drame épouvantable. Mettez-vous à sa place ! Il a un chat chez lui ! Ses enfants caressent le chat ! Et, si le chat attrape la grippe aviaire ?

Habituellement, je ferme ma radio avant d’entendre la réponse. Ce jour-là, je ne suis pas chez moi. Je suis dans un lieu public et je subis la réponse. Le chercheur au CNRS de circonstance rassure notre brave père de famille. Il n’a pas lieu de s’inquiéter. Il n’habite pas dans la zone touchée par le virus.

Il est bon de savoir que la zone touchée par le virus se limite à un département et aux communes limitrophes, ainsi qu’à une commune qui s’appelle l’Allemagne. On le constate, en matière de géographie, au CNRS, on n’est pas meilleur que les journalistes.

Bref ! Si le brave père de famille n’a pas de raison de s’inquiéter puisqu’il habite dans une région qui n’est pas touchée par le virus, les autres se démerdent.

Le salut nous vient de l’Europe. C’est l’affolement général. Heureusement, il y a l’Europe. Face à cette situation hors du commun, chacun est désemparé. Mais, la Commission européenne est là et veille au grain. L’Europe autorise ENFIN la vaccination des volailles. Merci l’Europe !

Il est déterminant d’insister, c’est l’Europe qui autorise la vaccination. Il était temps ! Il faut dire que l’on a pris beaucoup de retard. Les stocks de vaccins étaient prêts depuis longtemps. Certaines doses ont dépassé la date de péremption.

Ce n’est pas grave ! Comme on dit dans l’industrie du médicament, un bon vaccin c’est comme un bon fromage. C’est après la date péremptoire qu’il est le meilleur. Et de toutes les façons, il y a urgence. On ne discute pas !

Bref ! Il faut écouler les stocks et on vous dit pas les doses. C’est le généreux et pas regardant contribuable qui régale.

Une campagne de consommation Les volailles tout juste vaccinées, à peine en début de convalescence vaccinale, le Premier ministre de l’époque décide de nous mettre tout cela dans nos assiettes. Il lance une grande campagne de consommation. Distribution gratuite aux associations qui « aident » les SDF et consommation obligatoire dans les cantines scolaires. (Voilà un Premier Ministre qui sait bien, lui, quels sont les malades qui gagnent le mieux.)

Quant aux associations ???

La bonne question : Une population malade est une population soumise. Si le virus est imaginaire, en revanche les toxines vaccinales ne le sont pas. Existe t-il un lien entre les toxines que l’on a concentrées dans les assiettes en 2006 et la grande victoire de la démocratie de 2007 ?

Une chose est sûr ! Il existe un lien entre le mythique du trou de la Sécu, le Capital de la Dette publique et le financement des partis politiques de gauche et de droite.

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Le mythe de la Grippe aviaire http://www.bickel.ouvaton.org/article.php3?id_article=23

L’imposture du Sida http://www.bickel.ouvaton.org/article.php3?id_article=20


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