A l’auteur,
Je ne suis pas du tout d’accord avec votre point de vue. Certes le voyage linguistique « de masse » permet en effet rarement de faire des progrès énorme en langue car ils sont trop courts. Cela dit, le cours d’Anglais non plus, une fois les premiéres années passés, les cours de langues supplémentaires n’apportent plus grand chose c’est la pratique qui manque. Donc il ne reste qu’une seule chose à faire : aller sur place.
Et de toute façon, il ne sert à rien d’apprendre une langue si l’on a pas prévu d’aller la pratiquer dans le pays.
Concernant mon premier voyage chez les British, cela ne m’a peut être pas beaucoup amélioré mon anglais mais cela m’a apporté beaucoup plus qu’une année de cours de l’éducation nationale. Ces quelques après midi ou on était laissé libre sans surveillance dans Londres, à cet age la, c’est enrichissant. Cela permet de se retrouver dans un environement « hostile » ou ca ne parle pas du tout notre langue, ou les choses marchent différamment (et pour cela, l’angleterre c’est pas mal). En un mot ca forme à la vrai vie. Au final en fin de journée, tu as réussi à parler pour acheter tes tickets de métro, à ne pas te paumer et a te repérer. C’est un premier exercice en quelque sorte.
De même je garde un excellent souvenir (et plus que ca) de mon premier séjour en Chine. Je ne parlais pas un traitre mot de mandarin, le plan fut une arrache totale. Mais à parler avec les mains, découvrir de nouvelles choses sans s’y attendre et faire tout et n’importe quoi, on apprend finalement plus en quelque jours qu’en des années. Je n’ai pas appris le mandarin cette fois la. J’ai commencé bien après.
Et d’une certaine façon, chaque voyage est d’un grand enrichissement. (Bon je ne répondrai pas sur le bilan carbonne, le mien est mauvais de toute façon).
Enfin, il faut rappeler que toute carrière permettant de gagner de l’argent se joue à l’international. Et donc qu’il est très important d’apprendre aux élèves à voyager et à s’adapter aux différences locales. Si vous n’avez jamais voyagé de votre vie et qu’on vous envoie en Inde à 40 ans pour le boulot, vous risquez de vous retrouver fort dépourvu.