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masuyer masuyer 5 juillet 2009 18:48

Une perle que cet article :

Cela ne les empêche pas d’essayer, contre vents et marées, de parler, d’écrire, de ressortir les études statistiques écologiquement incorrectes mises sous le boisseau et de nous alerter sur le danger que fait courir cette nouvelle idéologie à nos libertés. On pourrait même parler ici d’une nouvelle religion millénariste, anti progrès, qui cherche à étouffer la conscience des honnêtes gens, en les culpabilisant et en leur faisant peur.

On pourrait être d’accord. En même temps on sent un auteur empreint lui aussi de religion, scientiste celle-là.

 Alors pourquoi cette paranoïa planétaire ? D’abord parce qu’il y a, par le monde, des idéologues, des militants, hostiles depuis toujours au capitalisme, au libéralisme, à la modernité. Après l’échec du communisme, ils se sont recyclés dans l’écologisme, véritable idéologie de substitution.

Oup là, une théorie complotiste cette fois ? Une cinquième colonne bolchevico-ecologiste qui aurait pris le pouvoir au sein des institutions internationales afin de priver les « honnêtes gens » cités plus haut de leur « liberté » de consommer. L’auteur qui nous conseille de lire les livres mentionnés dans son papier avant de débattre serait bien inspiré de suivre ses propres conseils et d’aller se renseigner un peu. Les thèses de « décroissance » ne sont pas plus en vogue chez les marxistes-léninistes que dans l’entourage de W.

Je lui propose une autre lecture. Le réchauffement climatique dû au CO2, qu’il soit réel ou non, ne dérange pas (ou plus) tellement les classes dominantes.
Dans les atteintes environnementales anthropiques, il reste le moins dérangeant pour l’idéologie dominante.
En France, il connait un grand succès dont le lobby nucléaire n’est pas un des acteurs mineurs.
Il ne met finalement pas en péril l’économie des pays les plus riches, dont les industries et les entreprises sauront tirer profit après une bonne séance de greenwashing. Ta bagnole qui pollue tu la fous au tas, on t’en refait une neuve que tu paieras fort chère. On ne sort pas de l’économie du jetable (nos amis « libéraux » si contempteurs de la gabegie des dépenses sociales semble assez peu économes du travail nécessaires à la production, là on peut gâcher).
Les USA au départ franchement hostiles semblent opérer un virage sur l’aile. MMagie Obama ? ou finalement recherche d’un bon filon pour entraver un peu de nouveaux concurrents qui pourraient devenir dérangeants.


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