Enfin un article constructif qui évoque le passé cinéphile de Frédéric Mitterrand - une passion qui d’ailleurs finit par le ruiner.
Frédéric Mitterrand est un dandy pudique.
Sous l’impudeur de son ouvrage « La mauvaise vie » affleure la profondeur de l’artiste aux multiple facettes qui se plait à en cacher les plus séduisantes pour ne les réserver qu’à ceux qui savent les apprécier.
C’est l’anti-star par essence, jamais imbu de lui-même, d’une courtoisie égale son talent et ne hiérarchisant pas les cultures.
On a beaucoup glosé à propos de Jack Lang et les tags ou la question de savoir si le rap était de la poèsie ou non. Débat dérisoire que de savoir si une émission de Fred sur la vie de George VI ou Victor Emmanuel II était pipole ou historique parce-que ces personnages étaient presque nos contemporains !