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Christophe (---.---.58.18) 11 janvier 2006 01:28

Le méthodologie de test d’un traducteur automatique, me semble-t-il, consiste à traduire un texte d’une langue d’origine vers une langue destination, puis de réaliser l’opération inverse.

Par ailleurs, les traducteurs automatiques donnent toujours la primauté à la syntaxe.

La plus grande complexité est bien entendu la prise en compte de la sémantique d’un texte source et d’en traduire le sens et non pas exclusivement les termes. C’est du moins ainsi que nous, humains, devons approcher la fonction de traduction.

Si je ne m’abuse, ces systèmes à forte orientation syntaxiques ne savent pas traiter les phases syntaxiquement incorrectes ayant un sens (téléphone maison) mais elle traduisent les phrases syntaxiquement correctes mais n’ayant aucun sens (les eaux vertes dorment furieusement (Exemple de Chomsky))

Qu’en est-il des enchassement de phrases, de l’autoréférencement, ... ?

Comment traiter les synonymes et les homonymes, les allotaxies et les homotaxies ?

Comment traduire l’implicite d’un texte qui dépend du sens général du discours ?

Si nous appliquons un traducteur actuel à des textes spécialisés (par exemple des textes juridiques), retrouvons-nous la rigueur linguistique inhérente au domaine ?

L’accès à des lexiques et les règles de transformation grammaticale reste dans le domaine du réalisable. Mais les outils de traduction automatiques auront fait un grand pas quand ils sauront traiter l’aspect sémantique du langage ; ce sont les motivations des grammaires systémiques (chaque terme est répertorié comme une unité de pensée) et de la grammaire universelle de Montagu.


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