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yvesduc 23 juillet 2009 20:11
L’auteur semble croire que la vérité émane de la technologie et ignorer que la vérité est relative : une vérité communément admise à un endroit du globe peut être complètement différente à un autre. Par exemple, aux États-Unis et en Europe il est admis que les États-Unis ont vaincu les nazis alors qu’en Russie, il est tout aussi évident que c’est l’URSS. Et d’ailleurs, cette deuxième version a de bons arguments... Autre exemple, contester la version gouvernementale du 11 septembre 2001 dans la zone d’influence étasunienne vous fait passer pour un fou alors qu’en Russie, cette contestation passe aux heures de grande écoute sur la première télévision nationale. Eh oui. Les premiers instincts de l’homme sont la conquête et la domination — l’histoire l’a suffisamment montré je pense ; la recherche de la vérité passe après le pouvoir, le confort et le loisir. C’est la raison pour laquelle tout le monde a entendu parler de Shrek et de l’Age de Glace, tandis que l’attaque de l’USS Liberty et Gladio par exemple ne sont connus que d’une poignée d’érudits. Ce serait l’inverse si la vérité était importante pour nous. Non seulement la recherche de la vérité n’est pas importante mais lorsque nous la menons enfin, comme un journaliste par exemple, sommes-nous outillés pour ? Non, car nous sommes des êtres sociaux, c’est-à-dire obéissant à un chef et cherchant la sécurité dans le groupe, ce qui signifie que notre cerveau est sensible à l’argument d’autorité et du nombre, deux arguments qu’il conviendrait normalement de rejeter immédiatement en toute circonstance (je vous invite à guetter ces arguments dans les médias et ailleurs : ils sont récurrents). Les psychologues Stanley Milgram et Solomon Ash ont bien démontré ces choses et leurs expériences indiquent que ces effets sont loin d’être marginaux. Enfin, une troisième caractéristique handicapante de notre psychologie est notre réticence à changer d’opinion, autrement dit le phénomène de la dissonance cognitive. Ce mécanisme, lui aussi bien connu des psychologues, dit que notre paresse naturelle nous entraîne à préférer continuer à croire à nos connaissances antérieures plutôt qu’à faire l’effort de ré-examiner nos connaissances si nous avons une occasion de le faire, ceci indépendamment du fait que ce travail de ré-examen entraînera ou non au final la révision de ces connaissances. C’est le mécanisme de base des manipulations médiatiques modernes : le mensonge est intensément répété à chaud de façon à ce que les démentis ultérieurs n’intéressent plus personne. En résumé, l’homme préfère avant tout l’information qui sert ses intérêts (la recherche de pouvoir et de confort, etc.), préférera rejeter l’information qui joue contre ses intérêts et enfin, pour plusieurs raisons, n’a pas un cerveau très efficace dans la recherche de la vérité. La technologie, si chère à l’auteur, est une aide mais uniquement dans les limites de notre acceptation. Si la science ou la technologie répond à une question dans un sens qui nous embarrasse, nous préférons tout simplement l’ignorer. La capacité d’un individu à rechercher la vérité tient dans sa capacité à s’immuniser contre l’argument d’autorité et du nombre, d’une part, et d’autre part dans l’effort qu’il investit pour ré-examiner ses connaissances acquises, soit dit encore une fois sans préjuger du sens dans lequel il tranchera à la fin (révision ou non-révision), et donc du temps dont il dispose pour ce ré-examen. Une personne obéissante, conformiste et consacrant peu de temps à s’informer a peu de chances de découvrir la vérité par elle-même et donc par addition, un groupe de personnes agissant ainsi a peu de chances d’y parvenir collectivement. Maintenant, regardez autour de vous et dites-moi si vous voyez des accros de l’information ou des paresseux se vautrant dans la société de consommation !

Les enjeux géopolitiques autour de la Lune et du 11 septembre 2001 étaient considérables.

Pour revenir à la Lune, je n’ai pas d’opinion mais je ne crois plus à la version officielle. Un examen minimal des photos est suffisamment troublant pour mettre en cause l’honnêteté de la Nasa. Voici un argument, un seul, dont vous pourrez constater qu’il est à la portée d’un enfant : sur les photos de la Lune, les paysages sont simplistes ou inexistants. Soit on a un plan horizontal et derrière une ligne, du noir ; soit on a un plan horizontal et derrière une ligne, 2 ou 3 vagues collines qui d’ailleurs se répètent parfois d’un « endroit » à l’autre, la Nasa prétextant alors une erreur de montage. Oui, vous avez compris : ça ressemble à un décor de cinéma en studio. Par comparaison, prenez des photos de paysages sur Terre ou sur Mars et vous verrez un paysage digne de ce nom, avec des dizaines ou des centaines d’objets et de formes, en nombre de plus en plus grand au fur-et-à-mesure où votre œil fouille le lointain. C’est quand même pas de chance pour la Lune...

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