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Ecométa Ecométa 10 août 2009 14:25

Vous dites : « La réalité est que, totalement coincés - voire étouffés - entre des recettes fiscales nettement déclinantes et des dépenses publiques dont la maîtrise leur a échappé, nos Etats Occidentaux ont désespérément besoin du secteur financier, intermédiaire incontournable dans le financement de leurs déficits désormais monstrueux. »

Excusez l’expression, mais c’est celle qui est la plus révélatrice et comme cercle vicieux il est assez difficile de faire mieux : Les Etats sont tenus aux couilles par les banquiers ! Le cercle vicieux de ce système, et on s’en doutait, se confirme bien ; sauf à être tenus pour responsables d’avoir fait tomber leur propre économie, ce qui de toute façon arrivera, alors que ce sont les banques, ou plus exactement les banquiers, voire, tout de même en second, les dirigeants politiques pour leur négligence et leur incurie politique et économique : les « Etats » n’ont pas eu le choix que de satisfaire à ce système vicieux ! Au passage : en démocratie : l’Etat c’est nous !

Le comble c’est que les banquiers ont récupéré de l’argent relativement gratuitement, ceci, quand les Etats eux, ou plus exactement les citoyens contribuables, payeront des intérêts d’emprunts par l’impôt, et, en sus, comme clients utilisateurs des banques nous paierons des frais bancaire supplémentaires... deuxième moyen pour les banques de reconstituer leurs fonds propres !

Qui sème le vent récolte la tempête, la mondialisation économique, soi-disant économie mondiale, est bâtie sur du vent, et rien n’est fini, les principales économies occidentales sont simplement dans l’œil du cyclone ; il ne faut pas se faire d’illusion, les effets du vent se feront de nouveau bientôt ressentir !

Le plus souvent nous n’allons pas au bout de nos raisonnements, et pour beaucoup par paresse, à moins que ce ne soit pour des raisons plus tendancieuses, très souvent spécieuses voire fallacieuses !

Je m’explique ! Faîtes ce que je dis mais ne faîtes pas ce que je fais ; c’est assez souvent le leitmotiv des puissants de ce monde d’humains : dirigeants de toute sorte ! C’est ainsi qu’il peut y avoir deux poids et deux mesures ; c’est bien connu : selon que vous soyez riches ou miséreux... !

Imaginez que vous soyez, vous, individu ou entreprise lambda, en faillite personnelle, et que vous trouviez un prête-nom pour vous sortir d’affaire et emprunter de l’argent à votre place ; voire que vous vous arrangiez avec quelqu’un pour faire de la cavalerie financière ! C’est précisément ce qui se passe ! A l’évidence vous ne pourriez pas le faire, et surtout pas avec l’aide des institutions, qui, bien au contraire, se retourneraient contre vous et vous feraient payer très cher ce types de pratiques !

C’est pourtant bel et bien ce qui se passe entre les banquiers et les Etats-Nations pour ce qui est du plan de soutien bancaire ; bel et bien ce qui se passe également entre Banques et autres Zinzins, sur les marchés financiers avec les contrats sur dérivés qui sont purement et simplement de la cavalerie financière car il n’y a jamais d’échange de marchandises ; les positions pouvant même être reportées ad vitam aeternam !

De la recherche de capitaux et la possibilité de se procurer rapidement des liquidités en cas de besoins impérieux, ce qui était le rôle de la bourse ; de la satisfaction de ces besoins financiers mais réellement économiques, aussi et plus récemment de la couverture de risques somme toute légitime, à la spéculation pure et à grande échelle : il y a là un sacré détournement de moyens élaborés par de beaux larrons en foire sur les marchés financiers !

Il n’y avait pas et il n’y a pas d’autres solutions : il faut nationaliser les banques et autres institutions financières !


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