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Céline Ertalif Céline Ertalif 6 août 2009 10:01

Article à nouveau bien ficelé et intéressant.

Le poujadisme des réactions dit aussi le rejet de toute écoute, le sentiment de séparation totale entre les électeurs et les représentants publics, et bien sûr l’impossibilité de toute empathie. Cela ne relève pas uniquement de la médiocrité supposée naturelle du poujadiste. L’expression hostile, et sans réel fondement, est la partie immergée de l’iceberg : je trouve surtout assourdissant le silence total de réflexion que provoque cet article.

Il ne s’agit pas seulement de jugement ou de sentiment. Est-il raisonnable que nos dirigeants vivent dans une telle improvisation ? dans un tel désordre personnel ? Cet article dit plus poliment ce que le Canard Enchaîné décrit toutes les semaines dans sa page 2 : le mépris partout (le titre de l’article le dit plus que l’article lui-même), l’absence de solidarité d’équipe (on reste décidément à 1000 lieues de toutes les règles élémentaires du management moderne), l’abrutissement des dirigeants envahis par les contraintes au présent et le peu de place qu’il reste pour réellement préparer l’avenir de notre société..

Cet article devrait amener à une réflexion sur la désagrégation de la politique au coeur de nos institutions publiques nationales. En retour de quoi, il y a quelques éructations et surtout une immense indifférence inquiétante.La plus élémentaire des questions : pourquoi les équipes ministérielles sont composées de cette manière, dans la précipitation ? et pourquoi le terme de la responsabilité est-elle aussi imprévisible ? Après tout, ce n’est pas le cas dans tous les pays comparables au nôtre.


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