Vous avez tout à fait raison, et c’est tout le sens de mon article : à partir du moment où un éditeur va rentabiliser complètement l’édition d’un livre grâce à l’impression numérique, il faut soit ajuster le droit de préférence (un livre me paraîtrait un maximum, mais il y a le problème des trilogies ou des séries), soit le supprimer complètement.
Et c’est vrai que les petits éditeurs auraient avantage, grâce aux coûts moindres de l’impression numérique, de « faire tourner » davantage d’auteurs, de même qu’il est dans l’intérêt des auteurs « d’essayer » plusieurs éditeurs et directeurs de collection afin de voir lesquels se rapprochent le plus de leur sensibilité littéraire. Donc, pour des structures qui débutent, de même que pour des auteurs qui ne sont pas des stars de l’édition, il faut de la souplesse, encore de la souplesse, et toujours de la souplesse.