L Bourdin : "Mais c’est un peu ce qui était (qui est encore ?) demandé aux
victimes : « il faut pardonner ». Pour moi, il me semble que l’on ne
peut accorder un pardon que s’il est authentiquement demandé par celui
qui a fait la faute."
Cela dépend. Vous devez savoir que dans certains cas, la personne concernée est incapable de reconnaitre ses torts et donc de demander pardon pour ses erreurs.
Une des solutions est de faire l’effort de comprendre ce qui dans l’histoire et la psychologie de la personne l’a amenée à une attitude ou des actions malvenues. La compréhension peut faciliter le pardon. Comprendre, c’est déjà commencer à pardonner.
D’une manière générale, je dirai que nous avons toujours la possibilité de pardonner, et cela nous le décidons seuls. C’est notre privilège, et c’est toujours positif, car cela permet de sortir du ressentiment. Le pardon est une force et non une faiblesse ou une défaite.
Nous pouvons pardonner aussi parce que nous pouvons reconnaitre qu’une expérience difficile nous a fait grandir, nous a permis de mieux nous connaitre et de progresser, car les problèmes sont aussi des occasions de progresser.