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« En particulier, une seule banque
tient tout : Goldman Sachs. Elle est l’objet aujourd’hui d’innombrables
analyses critiques, dont la plus acérée est venue récemment du magazine
Rolling Stone. Après avoir éliminé ses principaux concurrents, (dont
Lehman), après avoir profité de ces faillites et reçu de l’Etat
d’énormes prêts sans intérêt, cette institution plus que centenaire
fait aujourd’hui fortune grâce à des décisions prises par Geithner,
Summers et les autres, dont chacun sait qu’ils rejoindront un jour la
firme , après avoir quitté leurs fonctions, comme le firent avant eux
les ministres des précédents présidents, Rubin, Paulson, et autres… »
« Au total, les entreprises
industrielles, qui créent les vraies richesses, financent les erreurs
et les bonus des banquiers, avec la bénédiction des hommes politiques.
Et en bout de chaine, les salariés en sont les ultimes victimes : les
banques américaines enfoncent dans la dépression ceux qu’elles ont déjà
largement ruinés.
Ces lobbys sont si puissants qu’on n’en
sortira que par une révolution politique. Elle devrait conduire, au
moins, à interdire aux responsables publics du secteur financier de
travailler ensuite dans les établissements qu’ils contrôlent. Et au
plus, à nationaliser ce secteur. Une révolution, vous dis-je. »