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crazycaze 28 août 2009 00:42

Au travers des commentaires, on trouve quelques propos fielleux plus prompts à défendre l’indéfendable gabegie, à détourner le sujet pour jeter l’opprobre sur les fonctionnaires, parasites sans doute pour certains, qu’à avancer une argumentation. (sauf quand ces mêmes personnes sont bien contentes de placer gratuitement leurs enfants à l’école, quand ils ont besoin d’aller aux urgences, quand ils appellent les pompiers, sollicitent les gendarmes, se font rembourser des soins esthétiques grâce à la complicité de chirurgiens du privé, etc.. )

Est-il si incroyable de dénoncer des propos ne servant que la communication du président de la république alors qu’aucun dispositif législatif n’est engagé pour contraindre, alors que des décrets pour des problèmes de moindre importance sont élaborés à la vitesse grand V. Rien d’étonnant à cela, on ne peut se déclarer « libéral » et faire de l’interventionnisme étatique dans la sphère privée. Quelle aurait été la réaction de M. Sarkozy si, la gauche au pouvoir, avait fait les mêmes déclarations que lui ???

On ne peut pas non plus s’étonner de la servilité de la presse, qui, quand elle n’est pas sous la tutelle de grands groupes entretenant des reltions privilégiées avec le pouvoir en place, est sous perfusion et dépend des mannes de l’état. En près d’un demi-siècle de vie, je n’avais jamais vu la presse régionale diffuser des encarts d’une page ou d’une demi page pour communiquer les actions gouvernementales.

Est-ce partial et « gauchiste » que de s’étonner que des banques, qui doivent leur salut à l’intervention de l’état et auxquelles on a demandé des contreparties, puissent s’assoir dessus et faire comme si l’argent qu’elles redistribuent sous formes de bonus à leurs traders n’a rien à voir.

Est-ce complètement inconvenant que de dénoncer la dérive financière qui, prenant le dessus sur l’économie réelle, a conduit à cette situation. La bourse n’est pas un indicateur de la santé économique, mais de la vitalité du marché à court terme. Est-ce être un sale rouge bolchévique que de constater que l’on sacrifie des emplois dans des entreprises viables pour garantir une croissance de 15% aux actionnaires ?

Est-ce normal que l’on puisse enregistrer sa société dans un paradis fiscal (oups, lapsus coco), pardon, dans un centre de traitement financier off-shore, faire fabriquer par un sous-traitant ou par une de ses entreprises dans un pays à bas coût (quelles que soient les conditions salariales et sociales de ce pays), puis revendre ce produit manufacturé très cher à une filiale sise dans un pays plus regardant sur les conditions sociales et levant des impôts, qui revendra avec un minimum de marge, pour payer le moins d’impôt possible, pendant que grâce à ce tour de passe-passe certains s’engraissent. Lorsque le tissu industriel de ces pays sera bien laminé, où seront les clients ??? Les USA, qui sont les premiers dans la délocalisation de leur industrie, sont en train de payer très cher ce mauvais calcul, car en plus là bas une grand partie de la recherche dépend du reversement d’une part des bénéfices des sociétés.

L’attitude de certains ici est minable, car elle est guidée par un individualisme forcené qui prétend que, quelque part, quand on est riche, c’est qu’on le mérite, et quand on est pauvre, c’est qu’on est incompétent, idée aussi stupide que dangereuse. La France est un des pays où les chercheurs sont les plus mal payés en Europe... et encore, quand ils trouvent du travail... et vous trouvez normal que quelqu’un qui spécule puisse faire fortune alors que son apport à la civilisation est nul. Votre petitesse n’a d’égal que la médiocrité de vos raisonnements.


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