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Christophe (---.---.58.18) 17 janvier 2006 00:27

Monsieur,

puis-je vous rappeler l’effet que vous engendrez dans le contexte que vous prôner : l’individualisation des salaires.

En fait, si vous donnez, de façon générale une augmentation à un niveau donné, c’est toute la grille des salaires des fonctionnaires qui est revue à la hausse. Ainsi, les fonctionnaires entrant seront-ils rémunérés au même niveau que leurs confrères fraichement accueillis qui n’auront pas eu d’évolution personnelle. En cela vous voyez un effet pervers, soit !

Par contre, si vous optez pour une individualisation totale des augmentations salariales, cela signifie qu’un jeune qui entrera dans la fonction publique dans dix ans sera ... au même niveau de salaire qu’aujourd’hui, en subissant de plein fouet toutes les dérivent inflationnistes déjà masquée par l’indice annuelle émanant de l’INSEE.

Dois-je vous rappeler déjà que cet indice est un outil permettant de montrer que nous maîtrisons l’inflation mais sans aucun rapport avec la hausse des prix. Prenez simplement l’exemple du rapport de la cours des comptes dans le mois du passage à l’euro. Pour la cours des comptes, l’augmentations des produits de consommation courante a été de 13,5%. L’indice INSEE sur la même période a enregistré une hausse de l’inflation de 0,5%.

Mais bon, je comprends votre point de vue. Votre volonté consiste à faire en sorte que la masse salariale de la fonction publique n’augmente pas de plus de 1,8% (à périmètre constant s’entend).

Comme l’a indiqué un intervenant : la baisse de nos impôts peut très bien se faire au détriment des revenus des agents publiques.


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