Je ne voudrais pas paraître insister mais cet indice dérivé de la TVA, appelons lePIBtva, seraît selon moi, un indice très pertinent.
Ceci dit : certains secteurs sont exonérés de la TVA. C’est une aberration de la TVA et non pas du principe que j’expose ici. D’autre part, Cela n’empêche pas la mesure du PIBtva : il suffit d’admettre que zéro multiplié par X divisé par zéro ça fait X. Ce n’est n’est pas parce qu’une activité est exonérée de TVA qu’il ne faut pas la prendre en compte dans notre calcul PIBtva. Sauf si l’on décrète que certaine activités sont délibérément exclues de l’indice.
Aspect négatif de cette mesure : la tendance de l’Etat à supprimer tous les autres impôts au profit de la TVA.
Il faut donc, non pas prendre en compte la TVA mais la somme de tous les impôts et taxes diverses. Pour conclure je dirai qu’il faut lier le PIB et les recettes fiscales de manière transparente. Effet pervers : la tendance à augmenter les recettes fiscales et en même temps augmenter les subsides et autres prébendes, en particulier celles qui faisaient dire à Michel Rocard que la redistribution se fait à l’envers
Il faut donc une comptabilité nationale transparente qui classe clairement ce que l’Etat fait des recettes fiscales, en particulier quel est le type de redistribution. La restitution d’IR au titre du bouclier fiscale en fait partie.