Bonjour, Georges.
Je comprends votre propos et il n’est dénué de fondement ni sur le volet délinquance ni sur celui de l’emploi.
Cela dit, pour avoir suivi des procès en correctionnelle, d’une part, et travaillé durant plusieurs années dans le secteur des ressources humaines, d’autre part, je crois pouvoir affirmer que les choses sont rarement aussi simples que cela.
Pour une bonne raison : les juges, tout autant que les recruteurs, savent de mieux en mieux décoder les attitudes et les comportements.
C’est ainsi que l’on voit parfois des prévenus plutôt maladroits bénéficier d’une condamnation clémente quand d’autres sont condamnés plus sévèrement alors qu’ils se sont montrés sous un bien meilleur jour.
C’est ainsi que l’on voit assez souvent des postulants à un emploi rejetés précisément parce qu’ils semblent beaucoup trop... lisses, et par conséquent potentiellement manipulateurs, aux chargés de recrutement.
Tout cela pour dire qu’il n’y a pas de modèle. Et tant mieux !
Bonne journée.