Bonjour, Sissy.
Je comprends parfaitement votre opinion sur ce sujet, et je partage avec vous la conviction qu’il est impératif de parler avec les victimes. Mais en l’occurrence, je n’ai été qu’un témoin du procès de celle que j’ai nommé Florence, et qui plus est j’habite à 200 km de chez elle.
Surtout, cette jeune fille est entourée d’une famille et sans aucun doute en relation avec des travailleurs sociaux. Elle peut en outre compter sur les amis de sa famille, et probablement sur les habitants de son village, tous sensibilisés à son histoire. A quel titre irais-je directement prendre contact avec elle, au risque de la replonger dans un cauchemar alors qu’elle a peut-être enfin réussi à évacuer ses tourments ?