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Marianne Marianne 3 novembre 2009 15:58

Je suis engagée au MoDem. Autant je suis d’accord avec vous sur les difficultés qu’a un parti comme le nôtre, à se positionner dans un paysage politique toujours dominé par la bipolarité gauche-droite, qui a chaque élection souffre de son autonomie, des alliances locales incomprises, et qui de plus a été doublé par l’effet de la vague écologiste bénéficiant aux Verts et à Europe Ecologie, alors que le MoDem est aussi vert que ces derniers ... Autant je ne suis pas d’accord avec vous sur d’autres points :

- non Bayrou ne pense pas « à lui » ou à son « nombril », il ne me paraît pas du tout dans cet esprit-là. Il ne fait pas non plus de l’anti-sarkozysme primaire (Imhotep non plus), il dénonce les dérives d’un régime d’une façon parfaitement justifiée sur le fond. Ce sont ses détracteurs ou ceux qui au sein de MoDem n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient qui disent cela, comme Christophe Ginity, ou certains de CAP21 qui aimeraient bien que Corinne Lepage prenne la place de Bayrou ...

-Le choix de listes autonomes au 1er tour s’est fait en consultant les avis d’ adhérents et par vote du Conseil National. pas « Sous prétexte de faire entrer la « démocratie » dans le Modem, d’être moins directif et centralisateur avec ses adhérents, d’une voix « unique et centrale » ». C’est la meilleure façon de mesurer, au 1er tour, mieux que des sondages, la répartition des voix sur les différentes sensibilités politiques pour ensuite se rassembler au 2nd tour, en gardant des proportions venant du 1er tour sans contestations.

- Corinne Lepage n’est pas partie du MoDem mais prend ses distances en étant tentée par les sirènes d’une alliance écologiste même si elle se fait hors MoDem (en tout cas pour le 1er tour des régionales, ce qui peut augurer de la suite ...). Contrairement à vous, je ne la trouve ni délicate ni diplomate dans les dernières interventions de presse où elle « tacle » Bayrou, où elle démissionne de sa responsabilité des commissions de travail pour créer un club de réflexion séparé, où elle boude le dialogue avec les adhérents aux Universités d’été ainsi que le Conseil national, qui sont les lieux de débats démocratiques, alors qu’elle disait souhaiter ce débat. Je trouve décidément qu’elle joue un double jeu très malsain. Si nous voulons faire front uni entre les démocrates, les socialistes et les écologistes, évitons les querelles.


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