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Nethan 22 novembre 2009 23:37

Intéressante vision libérale des choses.

L’ennui est que c’est une vision, donc elle est autant biaisée que toute vision contradictoire que l’on peut faire contre cette article.

Notamment, le problème initial n’était pas une attaque contre le droit à la propriété, mais un refus de faire des concessions par la NLDC, ce qui est davantage un manque de réalisme et de culture du compromis de cette dernière, qu’une preuve qu’il s’agisse d’un exemple supplémentaire que le pouvoir publique est nul et que le marché travaille mieux. On serait tenté de dire que le marché est « naturellement » plus au fait de faire des concessions, ce qu’on peut douter quand on voit les soucis qu’apportent certains types de brevets ou droits d’auteur, qui sont après tout, des formes de propriété temporaire (au moins autant qu’une maison après tout. Une fois mort, votre propriété vous importe peu ^^)

Surtout, l’article a trop tendance à défendre un droit par l’intermédiaire d’exemples. J’aurai préféré une analyse philosophique, car je vois mal en quoi ce droit est synonyme de liberté par exemple.

Par contre, le fait d’indiquer que pour les ZAC, il y a foutage de gueule, est une bonne chose. Mais ce n’est clairement pas un problème lié à la nature même de l’action, c’est à dire publique au lieu de privée. En effet, car au final, même si « le terme « droit de propriété » n’évoque spontanément plus rien chez la plupart de mes concitoyens, [...] facilite grandement la tâche des politiciens qui veulent la violer pour leur profit personnel. », tout cela n’est pas un problème de « culture » mais un problème d’institutions. Il n’y a en effet pas beaucoup d’outils à la disposition des Français pour réfréner (ou encourager voir lancer) des initiatives publiques... Ce qui fait qu’on devrait même retirer le mot « publique », on parlera plutôt de « corrompus ».

On n’en a même pas contre des entreprises (les Class Actions qu’on a voulu imiter sont une farce)... Or, peu importe le niveau d’adulation du droit de propriété, si on n’a pas de gardes-fous pour tout type de situation, on risque les dérives, car on trouvera toujours des parasites qui privilegieront leurs intêrets privées au dépend de l’intêret général, aussi bien dans les pouvoirs publiques que dans le marché.


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