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LilianeBourdin 20 novembre 2009 19:31

Très souvent, quand on interroge la victime d’un pervers narcissique, ou d’une maltraitance, professionnelle ou autre, on apprend qu’en fait celle-ci s’en était rendue compte tout de suite, et avait ensuite oublié volontairement ce vécu. En banalisant, en mettant en doute ses perceptions qui semblaient si contraire à la réalité. Ou en laissant à l’autre la possibilité de s’améliorer.
Des mois ou des années après la victime s’en mord les doigts.
Donc, oui, faire confiance à son instinct, écouter sa première impression : dans ce domaine, c’est souvent la bonne. Mais je précise que je ne veux pas parler de critères objectifs et visibles, mais d’un ressenti : un malaise diffus, une envie de partir, l’impression d’un décalage entre ce qui est dit et le fond de la personne, comme un mensonge, le sentiment d’une méchanceté cachée sous les sourires, la peur inhabituelle de ne pas savoir quoi dire, la peur de se tromper, l’impression d’être nul, une sensation un peu écoeurante, le sentiment d’être mal après avoir vu la personne, le besoin d’une prise en charge de l’autre et le fait que sa pensée soit obsédée par cette personne entrevue une fois, etc. Il faut se méfier quand on a envie de balayer cette impression : pourquoi le fait-on ? Attention à la séduction teintée de menace du manipulateur. Ce qui est important c’est de repérer les deux temps :
1 : une alerte au niveau de ce qui est ressenti
2 : une tentation de ne pas tenir compte de sa première impression et de ne voir que l’aspect positif de l’autre.
Un conseil alors : rester en alerte. Ou fuir.


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