Je trouve insupportable le nationalisme dans les grands évènements sportifs. C’est le cas pour les victoires de l’équipe de france, comme pour les match de l’équipe d’algérie. J’imagine difficilement de grandes liesses populaires non nationalistes, après tout ce sont des équipes nationales qui jouent, ou plutôt s’affrontent.
Le natio auteur de cet article devait sans doute en 98 bomber le torse dans un bel apparat bleu blanc bière, fier comme un coq, gueulant des 1-2-3-0 en pleine chevauchée sauvage sur des monuments de l’art est public. Si ce n’était le cas, préférant exprimer sa joie civilisée seul devant sa télé en chantant tout bas la marseillaise pour ne pas déranger les voisins, quelques millions de ses conpatriotes s’en occupaient très bien. La critique des rassemblements populaires footballistiques est infiniment plus acerbe quand la fête n’est pas tricolore. Nos bons natios se font forts pour l’occasion de scander en bon français, nom de Vercingétorix, les hordes barbares nous envahissent, ALLEZ LES BLEUS ! On sent la frustration de certains d’entre eux, dommage qu’il n’y ai de kaki sur leur étendard. La gauche bourgeoise et ses valets de classe moyenne n’en pense guerre moins.
Pour ma part je prends un malin plaisir à voir l’Etat et le capital se faire attaquer à l’occasion de simples match de foot, et si je ne peux prétendre comprendre ces artificiers là, encore moins déclarer pompeusement être avec eux, je constate simplement qu’on a la même notion d’une fête réussie. Soyons honnête, l’autorité craint plus un match de l’équipe d’algérie
qu’une grève générale CFGTiste, une petite révolution du ballon rond. J’ose seulement espérer qu’ils ne donnent pas plus de valeur à leur drapeau qu’un rasta à celui de la jamaïque. Un Besson ça va déjà pas, alors s’ils sont plusieurs...