à Patroc : c’est une objection qui revient souvent, mais qui repose sur une idée fausse : « puisqu’on ne teste pas tout le monde, comment compte t’on ? ». En fait, c’est simple : d’un côté, les généralistes comptent les patients qui consultent pour des symptômes de type grippaux, et de l’autre on en teste environ 4000 par semaine pour savoir si le virus A/H1N1 « pandémique » de 2009 est présent. Une simple règle de trois donne le total. C’est comme ça que l’on observe la grippe chaque année.
Bien sûr, il peut exister divers biais statistiques, dont certains particuliers à cette année, comme la surmédiatisation et l’usage de tests nouveaux très sélectifs mais peu sensibles (sensibilité : 63%) : ceci peut nécessiter d’affiner les comptes, par des tests « PCR » plus nombreux, mais celà ne remettrait pas en cause la méthode.
Le « bla-bla » médiatique ne concerne pas pour l’instant les chiffres eux-mêmes, mais la façon catastrophico-sensationaliste de les présenter sans jamais donner de points de repère pour comparer avec les données scientifiques déjà connues.